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Depuis des mois maintenant, des milliers de militants dénoncent l’accord de libre-échange Canada-Colombie. Des membres du SCFP, des Canadiens inquiets et des membres d’autres syndicats font campagne pour empêcher la mise en œuvre de l’ALÉ Canada-Colombie.

Nous avons organisé des rassemblements, écrit des lettres, signé des pétitions et fait venir des Colombiens au Canada pour témoigner devant des parlementaires des horribles violations des droits de la personne et des droits syndicaux commises dans ce pays. Les Canadiens ont réclamé la tenue d’une évaluation indépendante de la situation des droits de la personne en Colombie avant que le gouvernement ne signe un nouvel accord de commerce.

Cette semaine, le gouvernement Harper a bougé et a retiré du feuilleton la loi sur l’accord de libre-échange Canada-Colombie. Mais même si le projet de loi a été soustrait au débat, le gouvernement ne l’a pas supprimé pour autant.

« Je tiens à remercier tous les membres du SCFP qui ont signé une pétition ou écrit une lettre, a dit le président national du SCFP Paul Moist. Mais la lutte n’est pas terminée et nous devons maintenir la pression. Si vous n’avez pas encore signé une pétition ou écrit une lettre, je vous demande de le faire et d’inviter vos collègues de travail, les membres de votre famille et vos amis à en faire autant. »

Le Parti libéral est divisé sur la question d’un futur accord de commerce avec la Colombie. Cette division ne peut que nous aider dans notre lutte pour empêcher la mise en œuvre de ce terrible accord. Le gouvernement colombien, de concert avec de grandes entreprises, a décidé de privatiser le secteur public et d’ouvrir les territoires autochtones à l’exploitation commerciale.

La Colombie est le pays du monde où il est le plus dangereux d’être syndicaliste et c’est là que sont perpétrées les pires violations des droits de la personne dans les Amériques. Au cours des dernières 23 années, 2 694 syndicalistes ont été assassinés. En 2008, sous le leadership du président Uribe, 46 personnes ont été assassinées, 157 ont subi des menaces, 17 ont été détenues arbitrairement, 13 ont été prises en otage et 4 sont disparues.

Les membres du SCFP peuvent être fiers des gestes de solidarité qu’ils ont posés pour la Colombie. En étant unis et en agissant politiquement, nous pouvons arriver à changer les choses.