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Des collectivités de tout le Canada ont célébré la Journée mondiale de l’eau dimanche en levant leur verre à l’eau du robinet.  La campagne « Un toast à l’eau publique », menée par l’Institut Polaris, souligne les qualités supérieures de l’eau du robinet par rapport à l’eau embouteillée et les avantages de la propriété publique par rapport à la propriété privée.

Plusieurs conseillers municipaux de la municipalité régionale de Halifax ont levé leur verre à l’eau publique devant l’hôtel de ville.

La conseillère Dawn Sloane, qui représentait le bureau du maire Peter Kelly, a porté le toast, organisé par la coalition « Turn on the Taps and Ditch the Bottle » (Ouvrez les robinets et oubliez la bouteille).

De l’eau publique et des bouteilles réutilisables – fournies par le SCFP et Mountain Equipment Co-op – étaient offertes pour le toast.

La coalition, dont fait partie le SCFP de la Nouvelle-Écosse, a aussi présenté une immense « tour d’eau embouteillée », construite de bouteilles trouvées dans les poubelles d’édifices municipaux.

« Comme Canadiens, nous avons la chance d’avoir une eau du robinet limpide et salubre.  Il n’y a pas de meilleure façon de l’apprécier qu’en oubliant la bouteille et en ouvrant les robinets », a déclaré Danny Cavanaugh, président du SCFP de la Nouvelle-Écosse.

D’autres activités soulignant la Journée mondiale de l’eau ont eu lieu à Victoria, à Vancouver et à Winnipeg. L’Université Simon Fraser a été l’hôte d’un festival du film sur l’eau à Vancouver, pendant que la coalition Eaux aguets de la région de Victoria levait son verre à l’excellence de l’eau du robinet de la ville.

À Winnipeg, environ 75 militants autochtones, communautaires et syndicaux ont bravé la pluie pour célébrer la Journée mondiale de l’eau à l’hôtel de ville, vendredi dernier.

Le chef Eli Mandamin de la bande de Shoal Lake (où Winnipeg prend son eau), et des représentants du SCFP-Manitoba et de la Coalition des citoyens de Winnipeg ont pris la parole. Le maire avait été invité mais il n’a pas voulu s’adresser aux militants. Il y avait aussi des tambours autochtones, un flutiste et un aîné qui a béni l’eau.

Mike Skaftfeld, adjoint exécutif au SCFP-Manitoba, a transmis les salutations de Kevin Rebeck, président du SCFP-Manitoba, qui était à Istanbul, en Turquie, pour assister au Forum mondial sur l’eau.

« Pendant que les militants de l’eau réunis à Istanbul surveillent la scène internationale et ce qui se trame à l’échelle mondiale, vous vous occupez aujourd’hui des défis de l’eau publique de Winnipeg », a affirmé M. Skaftfeld aux militants qui participaient à l’activité.

Dernièrement, le conseil municipal de Winnipeg a voté en faveur d’un plan visant à rechercher des partenaires privés pour accroître la capacité des usines de traitement des eaux usées de Winnipeg. Des sociétés des eaux américaines, françaises et britanniques ont manifesté leur intérêt.

« Même si le maire et certains conseillers soutiennent qu’il ne s’agit pas de privatisation, nous craignons que ce ne soit qu’un premier pas sur cette pente glissante. Si une société privée prend le contrôle des installations de traitement des eaux usées, cela pourrait changer la façon dont la ville offre ses services d’eau », a expliqué Mike Skaftfeld.

Sur la scène nationale, le SCFP demande au gouvernement canadien de reconnaître l’eau comme droit fondamental dans la déclaration ministérielle du Canada au Forum mondial sur l’eau et dans ses lois nationales. Cliquez ici pour envoyer un courriel à Stephen Harper.

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