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Les travailleuses et travailleurs de première ligne des services aux personnes ayant une déficience intellectuelle ont lancé une campagne demandant au premier ministre Dalton McGuinty et au ministre des Finances Dwight Duncan de respecter l’engagement de leur gouvernement quant au financement pour les personnes ayant une déficience intellectuelle.

« Dans son budget de 2007, le gouvernement libéral a pris un engagement, pendant quatre ans, pour financer de manière accrue les services aux personnes ayant une déficience intellectuelle », de dire Fred Hahn, secrétaire-trésorier du SCFP-Ontario. « Alors que Dalton McGuinty a prévenu que tous les engagements ne pourraient être respectés, nous voulons qu’il sache que ce n’est pas le temps de frapper les membres de notre collectivité qui sont les plus vulnérables avec un autre retour en arrière. »

« Les temps difficiles ne sont rien de nouveau pour les milliers de personnes ayant une déficience intellectuelle et leurs familles, de dire Hahn. Ils ont accueilli l’engagement de quatre ans pour le financement après des décennies de manque de financement au cours desquelles des milliers de personnes sont restées sur des listes d’attente pour obtenir de l’aide, tandis que d’autres ont subi le stress et les retours en arrière qui viennent d’un taux de roulement de personnel élevé. »

« On ne fait que commencer à traiter les problèmes des longues listes d’attente, du recrutement et de la conservation de personnel avec le nouveau financement, a-t-il dit. Des soutiens constants et de qualité signifient que les personnes et leurs familles peuvent dépasser les limites de leurs capacités, afin de vivre des vies actives et visibles – et même travailler – au sein de nos collectivités. »

Le nouveau financement a également encouragé le ministère des Services sociaux et communautaires et les associations pour l’intégration communautaire (AIC) à élaborer de nouvelles stratégies en matière de ressources humaines pour le secteur.

« Ces nouvelles orientations, ayant pour but de normaliser l’éducation, la formation et les compétences des travailleuses et travailleurs, ne fonctionneront pas si on fait quoi que ce soit pour renoncer à l’engagement pris par le gouvernement sur le financement, de dire Hahn. Au contraire, la province doit maintenant travailler sur la façon de continuer de fournir un soutien adéquat pour les services aux personnes ayant une déficience intellectuelle après 2011 pour assurer des soutiens constants et de qualité pour les personnes et leurs familles. »

« Avec 50 unités de négociation des AIC du SCFP qui négocient de nouvelles conventions collectives cette année, les employeurs ainsi que les travailleuses et travailleurs ont besoin d’assurances que le financement promis continuera »,
a-t-il affirmé.

« Nous voulons pouvoir nous concentrer sur la conclusion d’ententes et sur le renforcement de notre secteur, non pas sur des luttes qui se prolongent indéfiniment à la table de négociation », de dire Hahn.