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Sommaire de la rencontre du secteur des Conseils scolaires

Le SCFP a tenu sa première rencontre nationale des membres des sections locales, du secteur des Conseils scolaires à Regina du 2 au 4 mars 2009.

Les travailleurs du secteur scolaire veulent des outils de communication plus efficaces pour l’ensemble du secteur, une campagne pour garantir des prestations améliorées d’assurance-emploi, la tolérance zéro pour l’intimidation et la violence à l’école ainsi que des stratégies pour renforcer leur pouvoir de négociation d’un océan à l’autre.

 

 

 

Vidéos de la rencontre :

 

 

 

La conférence de 3 jours qui a pris fin à Regina le 4 mars a inspiré les 270 participants présents qui veulent mener la bataille en faveur d’un minimum vital pour les 100 000 travailleurs SCFP des Conseils scolaires. « Les adjoints à l’enseignement de ma section locale gagnent un salaire horaire acceptable, mais comme nous ne travaillons que 6 heures par jour et 9 mois par année, nous ne gagnons que 23 000 $ par année. C’est très difficile », affirme Gwen Murphy, membre de la section locale 2268 du SCFP et mère célibataire de Saskatoon.

Terri Preston, professeur à l’éducation des adultes à Toronto et vice-présidente de la section locale 4400 du SCFP a aussi demandé aux participants à la conférence d’exiger des améliorations aux prestations d’assurance-emploi. « Quand vous ne gagnez que 17 000 $ par année, comment pouvez-vous imaginer survivre avec 55 % de votre salaire (au cours des mois d’été) sur l’assurance-emploi ? »

Les participants à la conférence ont exprimé leur appui à une intensification de la négociation coordonnée et à une amélioration de la solidarité entre les sections locales du secteur de l’éducation.

Dans le cadre d’une présentation faite aux délégués, le recherchiste du SCFP, Paul O’Donnell, a fait remarquer que la négociation centrale est devenue une priorité pour l’ensemble du secteur. « Quatre provinces ont déjà adopté cette façon de faire. Compte tenu des succès remportés par le SCFP en Ontario, de plus en plus de sections locales ont commencé à former des comités provinciaux afin de négocier directement avec leur gouvernement et les décideurs », affirmait M. O’Donnell.

« Dans l’ensemble du secteur, nous sommes tous sous-payés, nous sommes tous surmenés et nous sommes tous aux prises avec un sous-financement, disait Victor Patton, responsable de l’exploitation d’un établissement et membre de la section locale 40 du SCFP, aux délégués le dernier jour de la conférence. « Je trouve encourageant que nous ayons constaté que nous partageons les mêmes problèmes et que nous ayons décidé de travailler ensemble pour les régler » à ajouté M. Patton.

Les délégués ont aussi tenu à remercier les organisateurs pour leur avoir permis d’établir des réseaux. Comme disait Don Postar, membre de la section locale 5555 du SCFP, aux délégués lors de la plénière de clôture : « Cette conférence a été, pour les travailleurs des conseils scolaires de partout au pays, l’occasion idéale de parler des enjeux qui nous sont communs, d’apprendre des succès des autres sections locales et de discuter des prochaines étapes à franchir en vue de l’intensification du processus de négociation coordonnée. Nous retournons chez-nous la tête pleine de grandes idées et de projets. »

Dans son mot de la fin, le secrétaire-trésorier national du SCFP, Claude Généreux, a déclaré que la conférence avait été le reflet de l’engagement du syndicat à susciter un meilleur dialogue national entre ses différents secteurs. « Il ne s’agissait que du début de ce qui sera, nous l’espérons, une longue histoire pour le secteur de l’éducation. La prochaine étape consistera à s’engager collectivement envers un renforcement de nos efforts en matière de négociation coordonnée. »