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En période de grande incertitude économique, il nous faut un gouvernement capable de répondre aux besoins et aux inquiétudes des travailleurs.


La semaine dernière, les Canadiens s’attendaient à ce que l’énoncé économique du premier ministre Harper prenne le taureau par les cornes et défende nos emplois, nos familles et notre épargne contre la crise mondiale.

Les municipalités du pays doivent renouveler d’urgence leurs infrastructures. Le taux de chômage grimpe, mais seulement 40 % des travailleurs sont admissibles à l’assurance-emploi. Tous les travailleurs s’inquiètent de leur fonds de retraite.

Mais au lieu d’agir sérieusement  sur l’économie, Harper a tourné cet énoncé en attaque frontale contre l’opposition en changeant le système de financement des partis. Pire encore, il a inclus d’autres attaques contre les femmes (restrictions à l’équité salariale) et les travailleurs de la fonction publique fédérale (retrait du droit de grève).

Ces coups bas confirment que le gouvernement Harper ne prend pas la crise économique mondiale au sérieux.

Pendant ce temps, des gouvernements de partout dans le monde ont répondu à l’appel lancé au dernier sommet du G20 : ils appliquent des plans de relance réinjectant environ 2 % du PIB, ce qui représenterait 30 milliards de dollars au Canada.

Aujourd’hui, tous les partis d’opposition travaillent ensemble pour offrir aux Canadiens une solution qui répond aux intérêts supérieurs du pays.

Le SCFP soutient le gouvernement de coalition pour que les Canadiens obtiennent enfin le leadership qu’ils méritent.