Le discours du Trône n’impressionne guère
Le discours du Trône livré cette semaine nous a fait voir un gouvernement fédéral qui n’a rien appris des causes de la crise économique et qui n’a aucune solution crédible à proposer pour sortir de cette crise.
Le discours a plutôt repris les mêmes politiques inefficaces qui ont contribué à nous plonger dans ce marasme économique : accroissement de la privatisation, compressions dans les programmes publics, ententes de libre-échange, contraintes salariales et paralysie du gouvernement par le biais d’une Charte de fédéralisme d’ouverture.
De plus, en ces temps d’incertitude économique, le gouvernement se fait le promoteur d’un accroissement des investissements publics dans des partenariats public-privé à haut risque.
La crise économique générera plus de chômage et pourtant, l’assurance-emploi a été négligée à un point tel que seul un travailleur sur quatre est admissible à recevoir des prestations équivalentes au seuil de la pauvreté.
Le discours ne faisait aucune référence aux régimes de retraite qui ont été durement touchés par la crise financière.
Mais le pire est l’intention du gouvernement d’abroger la libre négociation collective en dictant par voie législative les salaires des fonctionnaires fédéraux.
Conférence québécoise sur l’énergie éolienne
La conférence de deux jours sur l’énergie éolienne à laquelle ont participé les sections locales SCFP d’Hydro-Québec tentait de déterminer à qui profite l’exploitation de l’énergie éolienne au Québec.
Les organisateurs appuient le développement de l’énergie éolienne, mais ils croient que c’est Hydro-Québec qui devrait exploiter les parcs d’éoliennes, pas le secteur privé.
Mais le gouvernement Charest a plutôt choisi de garder le cap de la privatisation pour le développement des parcs d’éoliennes.
Alors qu’une approche québécoise de ce développement apporterait aux régions des occasions d’affaires et des outils de développement économique, une exploitation confiée à l’entreprise étrangère n’apportera rien.
Et ce sont les contribuables qui devront payer pour la mauvaise planification et le fait de s’être fié au financement et au développement privés.
Winnipeg ouvre la porte à la privatisation de l’eau
Le conseil municipal de Winnipeg est en voie de privatiser l’exploitation et la gestion de ses installations de traitement des eaux usées et de production d’eau potable.
Le conseil a décidé d’étudier un projet de création d’une entreprise municipale de service (propriété de la ville, mais gérée de façon entièrement indépendante) qui aura la responsabilité de la gestion des services d’eau, de traitement des égouts et possiblement de l’énergie. Le conseil municipal s’est aussi prononcé en faveur du recours à un partenaire stratégique (lire privatisation ou PPP) pour le financement, la conception et la gestion de deux usines de traitement de l’eau.
La section 500 du SCFP et une large coalition de groupes communautaires, environnementaux, religieux et étudiants s’opposent à cette décision et réclament de la ville qu’elle bâtisse à partir de l’infrastructure publique déjà existante.
Une conseillère municipale de Winnipeg, Jenny Gerbasi, s’oppose au projet, considérant qu’il s’agit d’une mesure draconienne destinée à retirer le contrôle des principaux services municipaux des mains du secteur public et d’une décision prise en toute hâte. Elle et deux autres conseillers favorables au maintien d’un contrôle public ont soulevé des questions à propos de la reddition de compte et du contrôle public.
Pour recevoir une mise à jour mensuelle des nouvelles en matière de privatisation, faites parvenir un courriel à :
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Les membres du SCFP votent en Colombie-Britannique
Le 15 novembre, les membres du SCFP ont participé aux élections des conseils municipaux, des conseils scolaires et des représentants régionaux et de districts.
Plus de la moitié des 180 candidats ayant reçu l’appui du SCFP ont été élus. Plus de 30 membres du SCFP étaient candidats et près de la moitié ont été élus.
Dans plusieurs collectivités - Victoria, Vancouver, Burnaby, Victoria, et Richmond – ce sont des dirigeants progressistes qui ont été élus.
Dans l’ensemble de la province, le taux de participation a été d’un peu plus de 22 %. C’est Wells qui a le record de participation avec un taux de 92,54 %, alors que c’est dans le district régional de Bulkley-Nechako que la participation a été la plus faible avec un taux de 5,33 %.
Le SCFP présente une conférence sur l’intimidation
Environ 300 personnes – dont des membres du SCFP – ont participé à une conférence novatrice sur l’intimidation et le harcèlement psychologique au travail, conférence qui a eu lieu à l’Université de Victoria du 11 au 14 novembre.
La conférence intitulée « Créer des lieux de travail respectueux » proposait notamment des présentations ouvertes au public en soirée. Les membres du SCFP ont pu y suivre une formation avancée sur les façons de lutter contre l’intimidation et le harcèlement psychologique et de venir en aide aux membres qui sont victimes d’intimidation.
La conférencière principale de l’événement, Barbara Coloroso, a ému les participants lors de son intervention : The Bully, Bullied, and Bystander (le fier-à-bras, la victime et le spectateur).
Claude Généreux a pris la parole afin de parler aux délégués de la loi québécoise sur le harcèlement psychologique qui est entrée en vigueur en juin 2004. Il a salué le travail des présentateurs de l’événement et a lancé un appel aux sections locales et conseils régionaux du SCFP afin qu’ils mettent sur pied des initiatives semblables à l’intention de leurs membres de partout au Canada.
Inscrivez-vous à la conférence sur les négociations pour l’égalité des femmes
Des membres du SCFP de partout au pays se réuniront à Montréal au Québec du 10 au 13 février 2009, à l’occasion de la Conférence nationale sur les négociations pour l’égalité des femmes.
Inscrivez-vous en ligne avant le 11 janvier 2009 à : www.scfp.ca/forms/wbc.php
De plus, regardez Conformia à : http://cupe.ca/bargaining/conformia, une vidéo promotionnelle sur la conférence.
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