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VICTORIA – Après deux ans de planification d’une nouvelle usine de traitement des eaux d’égouts, une majorité écrasante des résidents du District régional de la capitale (DRC) s’opposent catégoriquement à la privatisation du traitement des eaux d’égouts et ils comptent juger les candidats à l’élection municipale sur cet enjeu.

Un sondage mené par Environics Research Group sur des questions relatives à la nouvelle usine de traitement des eaux d’égouts indique qu’une majorité écrasante des résidents du DRC font davantage confiance au gouvernement municipal qu’à une entreprise privée pour exploiter la nouvelle usine. Sept répondants sur dix (70 pour cent) affirment qu’ils font davantage confiance au district régional. Seulement 16 pour cent des répondants feraient confiance à une entreprise privée.

À la question à savoir s’il ferait une différence à leurs yeux si un candidat à l’actuelle élection municipale se disait favorable à l’exploitation privée de l’usine de traitement des eaux d’égouts, la moitié (53 pour cent) des répondants ont affirmé qu’ils seraient moins enclins à voter pour ce candidat. De plus, près de six répondants sur dix (58 pour cent) seraient moins enclins à appuyer un candidat qui s’oppose à l’usine de traitement des eaux d’égouts en raison de son coût trop élevé.

Le sondage, commandé par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), est le deuxième mené auprès des résidents de la région sur des questions concernant la nouvelle usine de traitement des eaux d’égouts.

Le président du SCFP C.-B., Barry O’Neill, considère que les résultats envoient un important message aux candidats à l’élection municipale cherchant à se faire élire le 15 novembre. « En dépit de pressions considérables exercées par la province et certains intéressés dans le DRC pour privatiser le traitement des eaux d’égouts, le public continue de s’y opposer farouchement. Les gens qui vivent ici tiennent à ce que le traitement de leurs eaux usées demeure public », d’affirmer M. O’Neill.

Kim Manton, résidente du DRC qui participe à la campagne « Keep It Public » du SCFP, affirme que même l’estimation élevée des coûts de traitement des eaux d’égouts n’a pas découragé le public. « Il est clair que cet enjeu nous tient à cœur, et les gens disent que nous n’avons tout simplement pas les moyens de ne pas nous y lancer », dit-elle. À la question à savoir si le projet d’usine de traitement des eaux d’égouts doit être mis en rancart en raison de son coût élevé, plus de six résidents du DRC sur dix (63 pour cent) affirment que le projet doit voir le jour et que le district n’a pas les moyens de ne pas le réaliser. Seulement un quart des répondants (26 pour cent) soutiennent que le montant de 1,2 milliard est trop élevé et que le projet doit être abandonné.

Mme Manton se réjouit également que le soutien du public demeure très élevé pour les technologies de récupération des ressources qui réutilisent les eaux usées à des fins de chauffage ou d’irrigation, par exemple. Elle souligne que sept résidents sur dix (69 pour cent) jugent que le district régional doit en faire une de ses grandes priorités.

Ce sondage téléphonique a été mené auprès de 500 résidents du DRC entre les 6 et 11 octobre 2008. Les résultats comportent une marge d’erreur de 4,4 pour cent, 19 fois sur 20.

Personnes-ressources : Kim Manton, campagne « Keep It Public », 250-888-0270 Roseanne Moran, service des communications du SCFP, 778-835-7537