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Plus de 100 membres du SCFP de partout sur l’Île-du-Prince-Édouard se sont réunis devant l’Hôtel de ville de Charlottetown le 24 octobre, afin de manifester leur appui aux membres de la section locale 501 du SCFP qui sont en grève depuis une semaine.

Paul Moist a déclaré aux manifestants que cette grève était une question d’équité et de respect. « La solidarité évidente de cette collectivité me fait dire que ces membres bénéficient d’un large soutien. Nos cinq membres en grève ne sont pas seuls, ils peuvent compter sur le soutien des 570 000 membres du SCFP d’un océan à l’autre. »

M. Moist a instamment demandé à la ville de revenir à la table de négociation. « Les travailleurs de l’usine d’épuration des eaux assurent un service très important, un service qui mérite d’être reconnu à sa juste valeur à la able de négociation. »

Le président du SCFP- Î.-P.-É., Milo Murray, a pour sa part déclaré : « Cette grève c’est l’histoire de la ville de Charlottetown qui a dépensé 20 millions de dollars pour rénover son usine de traitement de l’eau et la faire passer d’une installation de niveau 2 à un niveau 4, mais qui refuse d’ajuster conséquemment le salaire de cinq travailleurs d’une grande compétence. »

Le président de la Fédération du travail de l’Île-du-Prince-Édouard, Carl Pursey, a aussi souligné la solidarité des travailleurs syndiqués de l’ensemble de l’île et a assuré les travailleurs en grève du soutien de sa fédération.

Les cinq membres de la section locale 501 du SCFP sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2006 et les négociations sont en cours depuis février 2008.