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Mandat:

Les peuples autochtones ou les Autochtones sont les Premières nations, les Métis et les Inuits, et le but du SCFP est d’inclure ce groupe diversifié dans la main-d’œuvre et à tous les paliers du syndicat, proportionnellement à leur nombre au sein de la population canadienne.

1.   Le SCFP doit aider à réduire les mauvaises statistiques en matière d’emploi. Selon les données du Recensement de 2006, le taux de chômage des groupes autochtones continue de se situer à plus du double du taux de la population non autochtone. Le taux de chômage parmi le noyau de la population autochtone en âge de travailler – soit les personnes âgées de 25 à 54 ans – en 2006 était de 13,2 %, tandis que le taux de chômage des non-Autochtones était de 5,2 %. Les données sur la main-d’œuvre montrent que le taux de chômage des Canadiennes et Canadiens autochtones en 2006 était de 65,8 %. Les Indiennes et Indiens inscrits (selon le rapport de l’Assemblée des Premières Nations) ont le taux de participation à la main-d’œuvre le plus bas de tout groupe de peuples autochtones, avec un taux de 54 %. Les communautés des Premières nations, des Inuits et des Métis sont jeunes et contribueront à la main-d’œuvre et aux collectivités de tout le Canada. L’âge médian parmi les Inuits est de 22 ans, parmi les Premières nations il est de 25 ans et de 30 ans parmi les Métis – comparativement à l’âge médian de la communauté non autochtone qui est de 40 ans. Nous voyons qu’une nouvelle stratégie doit être mise en place comme façon d’améliorer les occasions d’emploi des Autochtones. Une stratégie de main-d’œuvre représentative comprend des ententes de partenariat. Le concept de conseil peut être un véhicule pour faire avancer la stratégie instantané de la main-d’œuvre – préparer la collectivité pour les pénuries à venir. Les partenariats peuvent toucher le syndicat, le gouvernement provincial, les gouvernements municipaux, les établissements d’enseignement et les employeurs. En concluant cette entente, le syndicat démontre son engagement à travailler avec tout le monde afin de créer des lieux de travail représentatifs.

2.   Les conseils traitent des données démographiques. Le SCFP doit connaître les données démographiques changeantes. Il y a plus de 600 Premières nations et dix familles de langues distinctes des Premières nations au Canada. La population des Premières nations a augmenté de 29 % entre 1996 et 2006. Les Autochtones sont la ressource humaine la plus jeune et qui connaît la croissance la plus rapide au Canada. La population autochtone du Canada a augmenté de 45 % sur dix ans, presque six fois plus rapidement que le taux de croissance de 8 % de la population non autochtone au cours de la même période. On estime que l’Ontario et les provinces de l’Ouest combinées représentent 577 300 des membres des Premières nations, ou 83 % de la population totale de ce groupe. Environ 158 395 personnes, ou 23 %, vivent en Ontario; 129 580, ou 19 %, vivent en Colombie-Britannique; 100 645, ou 14 %, vivent au Manitoba; 97 275, ou 14 %, vivent en Alberta; et 91 400, ou 13 %, vivent en Saskatchewan. Malgré les importantes populations en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique, les membres des Premières nations de ces provinces représentent 3 % ou moins de leur population provinciale respective. Près de 30 000 entreprises canadiennes appartiennent à des Autochtones et la moitié sont situées dans des régions urbaines. Près de 50 % des Autochtones du Canada vivent dans les villes plutôt que sur les réserves. Les Autochtones ont des revendications territoriales qui affectent au moins 20 % de la masse terrestre du Canada – un chiffre qui, selon les prévisions, augmentera d’ici 15 ans. Un nombre plus élevé de jeunes autochtones entrera sur le marché du travail et nous devons dès maintenant élaborer des stratégies qui ouvriront les portes des emplois aux jeunes Autochtones.

3.   Les conseils aideront à traiter des coûts du sous-emploi des Autochtones. Le coût de la sous-utilisation de notre main-d’œuvre doit être assumé par tout le monde. Il y aura d’énormes économies si nous pouvons profiter de toutes les occasions pour voir à ce que les Autochtones aient accès à des emplois et à une activité économique. On a estimé qu’en travaillant ensemble et en offrant des occasions de formation et d’emplois aux Premières nations, la Saskatchewan peut s’attendre à un gain estimé de 1,2 milliard de dollars par année en raison des coûts réduits pour la santé, les services de justice humaine et d’aide sociale. Si les écarts en matière d’éducation et d’emploi entre les Canadiennes et Canadiens autochtones et non autochtones étaient comblés, le produit intérieur brut du Canada augmenterait alors de 60 milliards de dollars d’ici 2017.

4.   Les engagements ont été un problème pour traiter de la sous-représentation. Vous avez besoin d’un leadership syndical engagé. Le Conseil exécutif national soutient l’idée d’une main-d’œuvre représentative et il est engagé à élaborer des stratégies pour y arriver. Une des stratégies est le visage changeant de notre syndicat et, en guise d’aide à l’inclusivité, il y a la création des conseils des Autochtones.

5.   Les conseils peuvent aider à traiter des statistiques de conservation négatives. La compréhension des valeurs et des traditions culturelles a un effet important sur la sous-représentation. L’éducation est très importante afin que les membres ainsi que les travailleuses et les travailleurs appuient une main-d’œuvre représentative et un conseil des Autochtones. De nombreux mythes et des idées fausses concernant les Premières nations ont été un obstacle à des nombres représentatifs dans des secteurs statistiques importants.

6.   Les conseils peuvent être un joueur important pour s’adresser à nos membres. On doit traiter les malentendus. Les conseils peuvent traiter des malentendus. Vous devez avoir les membres de votre côté. Nous reconnaissons que l’éducation est importante afin que les membres puissent soutenir une stratégie représentative du lieu de travail qui comprend la création d’un conseil des Autochtones.

7.   Les conseils traiteront des malentendus au sein des Premières nations et de l’image négative de nos syndicats. Pour aider avec cet élément, des postes syndicaux inclusifs doivent être créés au sein du syndicat pour la participation des Autochtones. Dans certaines régions, notre syndicat a vu une augmentation du taux de participation des Autochtones dans les activités et le processus décisionnel du syndicat depuis la création d’un Conseil des Autochtones du SCFP. On doit remédier aux relations non positives. Le conseil traitera de la création de relations positives – entre l’employeur, le syndicat et la communauté autochtone. Nous devons créer une compréhension entre deux cultures qui ont des histoires différentes.

8.   Les conseils peuvent aider en étant les ressources pour les stratégies déjà en place afin de faire participer les employeurs dans l’embauche et la conservation de membres des Premières nations. Peu d’employeurs se conforment à l’objectif d’avoir un lieu de travail représentatif de la collectivité qu’ils desservent. Le syndicat croit qu’une main-d’œuvre représentative sera maintenue en vertu d’une stratégie intitulée « Main-d’œuvre représentative » instantané de la main-d’œuvre –préparer la collectivité pour les pénuries à venir pour les Autochtones.

9.   Avoir un conseil est bénéfique pour tout le monde. Les conseils ont un réseau intrinsèque lorsqu’ils travaillent avec d’autres conseils régionaux, provinciaux, de division ou locaux et le Conseil national des Autochtones. On a conclu que les dirigeants syndicaux du SCFP disposent maintenant d’un outil supplémentaire pour parler des préoccupations des membres des Premières nations avec autorité.

10.  On doit constamment traiter du nombre de membres au sein de notre syndicat. Pour aider à aller de l’avant avec le programme du SCFP, nous devons toujours traiter du nombre de membres. Les Autochtones sont le groupement de population qui connaît la croissance la plus importante au Canada et la tendance continue pour améliorer les nombres d’emplois à contenu autochtone signifie que le nombre de membres augmentera par le biais de stratégies de recrutement. Les organisations de Premières nations ne sont présentement pas représentées par les syndicats. Le recrutement de ces communautés accroît notre capacité de faire avancer le programme de SCFP.

11.  Le conseil peut aider à ajuster d’autres inégalités. Dans les mêmes conditions, c’est-à-dire travailler à temps plein à l’année, les femmes de couleur gagnent seulement 64 % du salaire des hommes et les femmes autochtones un effroyable 46 %. Le revenu annuel des Autochtones est de manière significative plus bas que celui des autres Canadiennes et Canadiens. Parmi les Autochtones vivant dans les régions métropolitaines, près de 42 % avaient de faibles salaires – plus de la moitié de la moyenne nationale. La pauvreté affecte 60 % des enfants autochtones. 20 % des Autochtones ont des réseaux d’aqueduc et d’égout inadéquats. Les Autochtones représentent 4,4 % de la population canadienne mais représentent 17 % des personnes en prison. Les cas de tuberculose sont six fois plus élevés que dans le reste du Canada. L’espérance de vie chez les Inuits est de dix ans de moins que pour le reste du Canada. Le Programme des services à l’enfance et à la famille des Premières nations a été créé par le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien (MAINC), et est administré par ce ministère, afin de réduire le nombre d’enfants sous la tutelle de l’État. Le procureur général du Canada a conclu que le contraire se produit avec 8 300 enfants des Premières nations qui ont été mis sous la tutelle de l’État à la suite du programme. Selon l’Assemblée des Premières nations (APN), il y a plus d’enfants des Premières nations sous tutelle de l’État aujourd’hui qu’il y en a eu dans le système de pensionnats – trois fois plus ou 27 000 enfants.

12.  C’est tout simplement la bonne chose à faire – c’est une tragédie nationale que les employeurs n’aient pas encore retiré les obstacles qui permettraient aux Premières nations de participer à un niveau représentatif et les données démographiques parlent d’un désastre qui est en train de se produire si rien n’est fait pour résoudre ces questions. Les syndicats jouent également un rôle prépondérant. Les syndicats doivent favoriser la création de conseils et soutenir les efforts des conseils. Les syndicats luttent pour les droits des travailleuses et travailleurs, pour le plein-emploi, pour la justice au sein de notre société. Nous devons également travailler pour éliminer les obstacles des Autochtones et créer des lieux de travail et des syndicats plus représentatifs.

sepb 491
09-10-08