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Plus d’un million de Canadiens sont des autochtones. Leur niveau de vie accuse un important retard par rapport au reste de la population. Des statistiques déplorables dans les dossiers de l’eau, de la pauvreté, de l’alphabétisation, du suicide, des droits des femmes et du système judiciaire démontrent que les Premières Nations sont laissées pour compte. Nous avons besoin d’un gouvernement qui possède une volonté claire d’améliorer la qualité de vie des peuples autochtones. Mais Stephen Harper refuse de s’attaquer au problème et l’écart entre les Premières Nations et les Canadiens perdure.

Ce que nous voulons :

  • Une stratégie fédérale portant sur la réconciliation, la réduction de la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des Premières Nations.
  • La mise en œuvre de l’accord de Kelowna et le versement des 5 milliards prévus.
  • L’annulation des compressions annoncées dans le budget de 2007 aux programmes d’alphabétisation, de formation et d’environnement.
  • L’amélioration des relations entre le gouvernement fédéral et les gouvernements des Premières Nations.
  • Le respect de la recommandation des Nations Unies visant à faire de l’accès à l’eau un droit humain.
  • Une stratégie économique à l’intention des Canadiens autochtones, comprenant éducation, formation, développement de l’infrastructure, autonomie gouvernementale et accès à la terre, au capital et au développement.
  • La clarification des engagements politiques dans des dossiers essentiels pour les Inuits et l’Arctique, comme les ententes de revendications territoriales et les impacts des changements climatiques.
  • La signature de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, entente qui spécifie que les peuples autochtones ont droit à la reconnaissance, au respect ainsi qu’à l’application des traités. La déclaration interdit aussi la discrimination contre les peuples autochtones et fait la promotion de leur participation pleine et entière à tous les aspects touchant leur vie.

 

C’est le temps du changement

 

  • Selon l’indice de développement humain de l’ONU, une majorité de Canadiens profite d’un niveau de vie parmi les plus élevés de toutes les nations de la terre. Pourtant, à ce chapitre, les autochtones canadiens se classent au 63e rang mondial.
  • Parmi les communautés autochtones, 85 sont aux prises avec un système d’eau à risques importants. L’eau doit être bouillie dans 100 communautés.
  • L’espérance de vie dans les communautés autochtones du Canada est de cinq à sept ans de moins qu’ailleurs au pays; le taux de mortalité infantile y est 1,5 fois plus élevé et le taux de suicide 2,5 fois plus élevé. Elles sont sujettes à un nombre disproportionné de cas de maladies infectieuses. Par exemple, on y retrouve huit fois plus de cas de tuberculose et cinq fois plus de cas d’hépatite A. Il n’y a aucune approche systématique de la santé et du bien-être des Premières Nations.