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Les services de garde sont un soutien essentiel à l’emploi et à l’apprentissage des parents, en plus d’être nécessaires à toute stratégie de réduction de la pauvreté. Pourtant, notre pays tire de l’arrière dans ce domaine. Avant l’arrivée au pouvoir des conservateurs, le Canada était sur le point de se doter d’un programme national de services de garde. Mais Stephen Harper nous a plutôt offert une pitoyable allocation mensuelle – et pas de nouvelles places en garderie. Cette politique ne répond en rien aux besoins du pays en matière de garde d’enfants.

Ce que nous voulons

  • Un plan national qui nous donne des services d’éducation de la petite enfance et de garde d’enfants sans but lucratif et de grande qualité au cours de la prochaine décennie.
  • Une augmentation du financement fédéral, en commençant par un montant additionnel de 1,2 milliard de dollars au cours de la première année, suivi d’une croissance régulière des dépenses dans les années subséquentes.
  • Une loi fédérale (tenant compte du caractère distinctif du Québec) établissant les conditions, critères et principes d’une utilisation responsable des fonds fédéraux par les provinces et territoires.
  • Une meilleure politique de congés de maternité et parentaux pour compléter le programme de garderies.

 

Des chèques n’arrangent rien

  • Les conservateurs affirment investir dans les services d’éducation de la petite enfance et de garde d’enfants, mais plus de 80 % de leur budget pour les garderies est destiné aux parents, sous la forme d’un chèque mensuel imposable de 100 $.
  • Sur le site Web du gouvernement fédéral, les conservateurs se vantent que ce montant sert en bonne partie à des activités de loisirs ou à des nécessités de base—il ne couvre certainement pas le coût de services de garde.
  • Moins de 25 % des dépenses fédérales consacrées aux services de garde d’enfants servent à l’éducation de la petite enfance.

 

Les services de garde sont en crise

  • Depuis l’arrivée au pouvoir des conservateurs en 2006, la création de places en garderie est tombée à son niveau le plus bas depuis des années.
  • Des parents ne peuvent ni trouver, ni payer, des services de garde et des garderies ferment par manque de financement.
  • Le secteur des services de garde manque de personnel bien formé en raison de conditions de travail peu attrayantes.