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Les conservateurs affirment améliorer le système canadien de santé en bâtissant un Canada plus fort, plus sécuritaire et meilleur.  Le gouvernement Harper manque sa cible parce qu’il permet la création de cliniques de chirurgie et de diagnostics privées à but lucratif et ce faisant, il mine le système public canadien.

En ne faisant pas appliquer la Loi canadienne sur la santé, les conservateurs ont encouragé la prolifération des cliniques privées. Certaines cliniques commencent à offrir des services qui n’étaient jusqu’à maintenant disponibles que dans les hôpitaux publics. Le système universel du Canada est menacé et la prochaine génération de Canadiens héritera d’un système démantelé à deux vitesses.

Les cliniques privées représentent la conception de Stephen Harper d’un Canada plus sécuritaire et meilleur. Mais les preuves s’accumulent à l’effet que l’avancée de la privatisation ne contribuera qu’à rendre les Canadiens plus démunis.

Les listes d’attente sont plus longues

Il est faux de prétendre que l’accroissement du nombre de cliniques privées contribue à soulager la pression sur le système public et donc à diminuer les temps d’attente. Une étude de l’Association des consommateurs du Canada démontre le contraire. À Calgary où les cliniques privées réalisent 100 % des chirurgies de la cataracte, les patients attendent entre 16 et 24 semaines, à Edmonton où la proportion est de 20 % au privé, l’attente est de 5 à 7 semaines, alors qu’à Lethbridge où le service est public à 100 %, l’attente est de 4 à 7 semaines.

Les cliniques imposent des frais cachés

La Loi canadienne sur la santé a été adoptée afin d’assurer l’accessibilité et l’universalité des soins à tous les Canadiens. Mais les conservateurs ne s’en préoccupent pas, ce qui mène à des transgressions de la loi dans tout le pays. Les cliniques privées font de la surfacturation et imposent des frais d’utilisateur pour des diagnostics et des services chirurgicaux. Les patients paient ses services de leur poche et utilisent les résultats de leur test pour revenir se faire traiter dans le système public en évitant l’attente.

Nous perdons des travailleurs de la santé

La pénurie de médecins, d’infirmières et d’autres travailleurs de la santé est aggravée par les cliniques privées qui recrutent leur personnel au sein du système public. Au Canada, il faut 6 ans pour former un omnipraticien et 9 ans pour former un oncologue. Les cliniques privées recrutent leur personnel dans les hôpitaux publics, mais elles ne font pas leur part pour la formation de nouveau personnel.

La qualité est compromise

Le modèle des cliniques à but lucratif qui assurent des services de moindre qualité s’applique à l’ensemble du secteur de la santé.  Un personnel moins nombreux et moins bien formé et des traitements plus courts en sont la raison probable. Les foyers de soins appartenant à des investisseurs sont plus souvent montrés du doigt pour la piètre qualité des soins et les hospices appartenant à des investisseurs privés offrent aux mourants moins de soins que les foyers sans but lucratif.

Le privé coûte plus cher

La marge de profit du secteur privé est élevée au Canada. Une recherche menée par Colleen Fuller, analyste en politique de la santé, a démontré que les coûts des cliniques canadiennes de soins chirurgicaux sont de 19 % à 125 % plus élevés que dans les hôpitaux publics.

Les cliniques choisissent leurs patients

Les cliniques privées génèrent des profits en choisissant des clients en meilleure santé et des interventions plus simples et plus payantes. Elles s’occupent des cas plus légers qui ne sont pas urgents et laissent les interventions plus lourdes au système public.

Hausse des inégalités

Les différences d’accessibilité au système entre les différentes régions et collectivités sont aggravées par les cliniques à but lucratif qui ne s’établissent que dans les grands centres et les quartiers cossus. Les communautés rurales et du Nord seront oubliées.

Si les Canadiens doivent vivre un autre gouvernement Harper, il est possible que nous ne reconnaissions plus notre système de santé. Le 14 octobre, votez pour votre droit à l’assurance-maladie. Votez pour un système de santé universel, accessible et financé par le public.