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Lundi, Stephen Harper a révélé un nouveau programme destiné aux femmes travaillant à leur compte. Le plan, qui promet des prestations de maternité et parentales aux travailleuses autonomes, courtise les électrices qui veulent de vraies mesures pour résoudre la crise nationale dans les services de garde à l’enfance.

Comme tant d’autres politiques de Stephen Harper sur la garde d’enfants, ce plan n’est qu’une piètre consolation pour les travailleuses qui cherchent des solutions concrètes à leurs problèmes de garderies. La mesure dérisoire proposée par les conservateurs ne règle en rien les problèmes d’égalité que subissent les femmes au travail.

Les femmes qui occupent des emplois occasionnels ou à temps partiel – et elles sont nombreuses – ne sont même pas admissibles à l’AE. Et, même si elles l’étaient, la nouvelle proposition des conservateurs ne change rien au fait que les prestations d’AE, qui n’accordent que 55 % du salaire d’une travailleuse, sont plutôt minces.

Mais l’aveuglement délibéré de Stephen Harper n’est pas nouveau. C’est ce même gouvernement qui a démantelé le premier projet national d’éducation de la petite enfance et de garde à l’enfance du Canada et qui nous a donné à sa place la Prestation universelle pour la garde d’enfants (PUGE). La PUGE est un chèque mensuel posté aux familles qui ont des enfants de six ans ou moins. Ces familles obtiennent 100 $ par mois imposable par enfant.

Mais pour les travailleuses qui ne peuvent pas se payer de services de garde, ce montant de 100 $ ne peut même pas couvrir les frais d’une semaine de garderie. Alors pour un mois… Et ces chèques sont inutiles si les parents ne peuvent pas trouver de place en garderie pour leurs enfants. Depuis que les conservateurs ont pris le pouvoir, en 2006, le nombre de places en garderie a chuté à son niveau le plus bas depuis des années.

La réalité de tous les jours, ce sont de longues listes d’attente, des frais inabordables et une qualité douteuse. Ainsi, le Canada est doté du programme d’éducation de la petite enfance et de services de garde le moins accessible et de la plus piètre qualité qui soit de tous les pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Les élections fédérales nous donnent l’occasion d’apporter des changements valables au Canada. Il nous faut un plan national pour offrir des services d’éducation de la petite enfance et de garde d’enfants de qualité à toutes celles qui en ont besoin. Il nous faut un gouvernement qui haussera le financement fédéral destiné aux garderies, et une nouvelle loi fédérale qui assure des services de garde à l’enfance de grande qualité dans les provinces et les territoires.

Cet automne, nous votons pour la prochaine génération d’enfants et de petits-enfants qui méritent le meilleur départ possible. Faites compter votre vote. Exigez des services de garde à l’enfance de qualité.