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L’invitée colombienne du SCFP poursuit cette semaine sa tournée canadienne en Colombie-Britannique, où elle rencontrera de jeunes travailleurs de différents syndicats, visitera un autre centre de traitement des déchets et prendra contact avec des expatriés colombiens.

Pour sa première semaine à Vancouver, Maria Fernanda Bolanos sera assistée par Codev Canada, dont les travailleurs sont membres de la section locale 1004 du SCFP. Elle se rendra par la suite à l’Île de Vancouver Nord, pour des rencontres avec la députée fédérale du NPD Catherine Bell, avec plusieurs syndicalistes du secteur public et avec des membres du Syndicat canadien des métallurgistes unis d’Amérique.

La travailleuse municipale de Cali, en Colombie, fera aussi un arrêt à l’Université de Victoria, où elle sera accueillie par d’autres membres du SCFP, avant de prendre la route de Winnipeg, le 14 août.

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En fin de semaine, Bolanos a visité quelques sites historiques au Nouveau-Brunswick; elle a pris connaissance de l’évolution des deux cultures distinctes qui coexistent dans cette province. L’addition de l’espagnol aux deux langues déjà utilisées a demandé un surplus d’habileté à la traductrice, Anne Robichaud.

« Au pays de Maria Fernanda, on a déjà franchi la moitié du chemin vers la privatisation, a déclaré Danny Légère, le président du SCFP-N.-B., qui accompagnait Bolanos pour une partie de sa tournée. Elle nous a donné une idée de ce qui nous attend et c’est une voie sur laquelle nous refusons de nous engager. »

« Elle a sensibilisé les responsables syndicaux de cette province, tant dans les instances de la Fédération du travail que dans celles du SCFP, a ajouté Légère. Maintenant, il n’en tient qu’à nous de mettre ses leçons à profit pour combattre la privatisation. »

« Sur une note plus légère, Maria Fernanda nous a confié sa passion pour les animaux en peluche; elle en a acheté quelques-uns, qu’elle rapportera aux enfants dans son pays. Mais elle m’a également révélé des choses plus tristes, lorsqu’elle m’a parlé d’une de ses voisines qui donnait du papier journal imbibé d’eau à ses enfants pour tromper leur faim », s’est attristé Légère.

« Cette expérience a été aussi formatrice pour nous que pour elle, et elle laissera un souvenir impérissable à chacun de ceux qui l’ont rencontrée », a conclu Légère.