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Dans une lettre adressée au président national du SCFP Paul Moist, le maire de Halifax, Peter Kelly, propose des moyens à prendre pour appuyer la campagne du SCFP contre la fermeture des bases d’agents de bord d’Air Canada à Halifax et à Winnipeg.

« J’ai écrit au président d’Air Canada pour l’inviter à reconsidérer sa décision au sujet de la fermeture et pour souligner l’importance de ces bases pour nos collectivités et pour notre économie », souligne M. Kelly.

En outre, Peter Kelly rencontrera des présidents de sections locales du SCFP pour trouver des façons dont l’administration municipale pourrait travailler avec les membres du SCFP afin d’attirer l’attention sur le dossier et sauver la base. « J’écrirai aussi au ministre Blackburn pour l’inciter à refuser l’exemption accordée à Air Canada en vertu du Code canadien du travail », ajoute le maire Kelly.

La fermeture des bases de Halifax et de Winnipeg entraînera le licenciement de 630 agents de bord. La décision d’Air Canada est motivée par les conclusions d’une étude de coût-efficacité que la société refuse de rendre publique.

« Cette décision est mauvaise pour les employés, mauvaise pour les affaires et mauvaise pour l’ensemble de la collectivité, affirme Paul Moist. La voix du maire Kelly est importante dans la collectivité et l’appui qu’il accorde à nos efforts pour garder ouverte la base de Halifax est très apprécié. »

La décision d’Air Canada est aussi dévastatrice pour les agents de bord de Winnipeg que pour ceux de Halifax et Paul Moist espère que le maire de Winnipeg Sam Katz emboîtera le pas au maire Kelly et se prononcera contre les compressions.