RICHMOND, C.-B. – Les personnes déléguées au 37e congrès annuel des éducatrices et éducateurs à la petite enfance de la Colombie-Britannique (ECEBC), dont le thème était « entre deux mers », ont été inspirés par les conférencières et conférenciers locaux, nationaux et internationaux. Au moment de l’inscription, le SCFP a remis à chaque personne une petite trousse de premiers soins fuchsia arborant le message « Le SCFP travaille pour les éducatrices et les éducateurs, les enfants et la qualité des services de garde », ainsi que de l’information sur notre syndicat.
« C’est le premier congrès de l’ECEBC au cours duquel les syndicats jouent un rôle central », a dit Randi Gurholt-Seary, membre de la section locale 15 du SCFP et éducatrice à la petite enfance. « C’est excitant parce que si tout le monde travaille ensemble on peut faire des changements positifs pour les enfants, les familles et les travailleuses et travailleurs ».
Le message d’unité entre les partenaires de la coalition pour bâtir un programme national de services de garde à l’enfance lancé par Jamie Kass, présidente du groupe de travail national sur les services de garde à l’enfance du SCFP et membre du conseil sectoriel des ressources humaines des services de garde à l’enfance, a interpellé et inspiré les personnes présentes.
Jamie Kass est bien connue par les militantes et les militants des services de garde au Canada. Elle a rappelé avec aplomb aux déléguées et délégués que « le besoin de s’organiser et de se syndiquer n’est pas un message véhiculé uniquement par les syndicats. Nos partenaires de coalition y adhèrent et y voient une nécessité pour renforcer notre profession et entraîner des changements positifs ». Lorsque Sheila Davidson, directrice générale d’ECEBC, a remercié Jamie en lui disant : « on t’aime, Jamie », la salle a applaudi chaudement.
Le kiosque du SCFP a été très populaire. On pouvait prendre connaissance du dossier monté par le SCFP sur les entreprises multinationales de services de garde à but lucratif. On y faisait aussi des tirages pour le chandail du SCFP « Child Care Now », des bouteilles d’eau et des pédomètres. Le kiosque a été animé par des membres du groupe de travail de la C.-B. et du groupe de travail national, notamment Michael Lanier (président SCFP 1936), Randi Gurholt-Seary (SCFP 15), Cindy Busby (SCFP 1936) et Cheryl Colborne (représentante du SCFP national).
Les déléguées et délégués ont trouvé très intéressante la perspective internationale présentée par le panel d’expertes, composé de Helen May (PhD., Université d’Otago, Nouvelle-Zélande), Gunilla Dahlbert (PhD., Université de Stockholm, Suède), Radhika Viruru (PhD., Université Texas A&M, États-Unis) et Kylie Smith (PhD, Université de Melbourne, Australie). Les panelistes ont présenté leurs recherches et ont partagé l’expérience de leur pays en éducation à la petite enfance. Leurs propos ont inspiré les déléguées et délégués et les ont convaincus de continuer à travailler à la construction d’un système public de services de garde reconnaissant les besoins des enfants et l’importance de ce genre de services.
La ministre responsable de l’Enfance et de la Famille, Linda Reid, était présente lors de la plénière du matin et a reçu un accueil poli de la part des éducatrices et éducateurs à la petite enfance. Le gouvernement libéral de la province a fait très peu pour répondre aux besoins des enfants, des parents qui travaillent, des éducatrices et éducateurs à la petite enfance et des organisations de services de garde à travers la Colombie-Britannique. Les incitatifs financiers mis en place par le gouvernement Campbell à l’intention des étudiantes et étudiants en éducation à la petite enfance ne remédient pas aux problèmes de bas salaires et d’absence d’avantages sociaux une fois qu’ils entrent sur le marché du travail. Le déclin des effectifs et l’allongement des listes d’attente pour les familles contribuent à la crise actuelle dans les services de garde en Colombie-Britannique.
Le congrès s’est tenu la fin de semaine dernière de concert avec celui de la Fédération canadienne des services de garde à l’enfance. Le SCFP a parrainé l’évènement en collaboration avec l’Université de Victoria, l’Université Ryerson et le Syndicat des fonctionnaires provinciaux de la C.-B. (BCGEU). Le SCFP et le BCGEU étaient bien présents au congrès en tant que ressource pour les éducateurs et les éducatrices, animateurs d’ateliers et conférenciers. Le SCFP représente 10 000 travailleuses et travailleurs en garderie au Canada.
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