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Toronto, Ont. – Paul Moist, président national du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), appuie le plan de changement en sept points de l’Assemblée des Premières Nations – transformer la pauvreté en prospérité pour les peuples des Premières Nations. Paul Moist, l’un des vice-présidents du Congrès du travail du Canada (CTC), a fait cette déclaration d’appui après le discours prononcé à la 25e assemblée générale du CTC par Phil Fontaine, chef de l’Assemblée des Premières Nations.

 

« Les conditions dans lesquelles nous avons obligé les peuples des Premières Nations à vivre dans ce pays sont une honte nationale », a affirmé M. Moist en appuyant l’appel à l’action de Phil Fontaine.

« La pauvreté, le manque d’eau potable, les maisons en décrépitude, la mauvaise qualité de l’éducation et le désespoir des jeunes autochtones doivent être éradiqués. Comme plus grand syndicat du Canada, le SCFP – qui est un syndicat du secteur public – soutient sans réserve l’appel à l’action de l’APN et fera ce qu’il faut pour assurer la réussite du plan. »

Le plan en sept points prévoit les moyens d’action suivants :

  • Réformer le système – se débarrasser de la Loi sur les Indiens et la remplacer par des pouvoirs et des responsabilités décisionnels locaux;
  • Garantir les résultats – transformer le cadre de reddition de comptes comme le propose la vérificatrice générale;
  • Établir un financement équitable – mettre fin à la discrimination contre les Premières Nations en assurant un financement équitable aux programmes de base comme l’éducation, l’infrastructure, le développement social et les soins de santé;
  • Assurer l’égalité des possibilités – combler l’écart entre la qualité de vie des Premières Nations et celle des autres Canadiens en moins de dix ans;
  • Regarder vers l’avenir – rendre prioritaires l’éducation et le partage des revenus du développement des ressources pour aider les Premières Nations à bâtir leurs économies;
  • Respecter la règle du droit – se conformer aux obligations juridiques énoncées dans les traités, la Constitution, le droit international et par la Cour suprême du Canada; et
  • Reconnaître les droits, les rôles et les responsabilités des Premières Nations en tant qu’ordre de gouvernement au Canada.
« Le SCFP appuie ce plan parce qu’il favorisera l’équité pour tous les Canadiens, parce qu’il assurera un meilleur avenir à tous nos enfants et, tout simplement, parce qu’il est raisonnable, réalisable et juste », a conclu Paul Moist.

 

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Pour en savoir plus : Wendy Forbes, communications du SCFP, 416 292-3999; cell.: 416 892-8716