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Le Plan sur 10 ans pour l’assurance-maladie ne va nulle part 

Le plan sur 10 ans pour l’assurance-maladie des gouvernements fédéral et provinciaux a complètement déraillé, a déclaré Paul Moist à un Comité parlementaire le 13 mai dernier.    Le plan sur 10 ans approuvé en février 2003 lors d’une réunion des premiers ministres devait servir à renforcer les services de santé. 

Mais ce qui s’est produit est bien différent : 
* Pas d’informations ni de reddition de comptes
* Deux fois plus de prestations de soins privés 
* Stratégie sur les temps d’attente pour une commercialisation de l’assurance-maladie 
* 38 hôpitaux en partenariat public-privé projetés ou en voie de réalisation dans 4 provinces 
* Sous-traitance des services d’entretien ménager des hôpitaux 
* Soins à domicile : loin des besoins véritables 
* Ressources humaines en soins de santé : il faut un recrutement éthique
* Santé des autochtones : les améliorations projetées sont au point mort 
*La stratégie sur les produits pharmaceutiques est bloquée

Le SCFP recommande plutôt :  
* Appliquer la Loi canadienne sur la santé
* Créer un programme national de soins de longue durée 
* Mettre en œuvre, pour le secteur public seulement, une stratégie sur les temps d’attente  * Créer un programme national d’assurance-médicaments
* Créer un fond national pour l’infrastructure
* Assurer le suivi dans le dossier de la santé des autochtones 
* Mettre en œuvre une stratégie nationale sur les maladies nosocomiales
* Lancer une stratégie sur les ressources humaines en santé offrant de meilleures conditions de travail
* Réformer les soins primaires  

Régimes de retraite versus PPP à une rencontre de fiduciaires

Des fiduciaires de régimes de retraite sont venus de partout au pays pour une rencontre qui avait lieu à Ottawa et dont l’objectif était de développer de nouvelles idées.

La conférence mettait en vedette trois conférenciers renommés : Murray Gold, avocat et expert en régimes de retraite, a mis en lumière les défis auxquels sont confrontés les régimes de retraite : leur développement quantitatif et qualitatif, une meilleure réglementation des marchés financiers et la lutte contre les PPP.

Éric Pineault, professeur à l’UQAM, s’est penché sur les mécanismes et les effets désastreux des PPP.

Diane Urquhart, analyste financière et dénonciatrice, a démontré que le Canada doit de toute urgence se lancer dans la lutte contre les crimes financiers.

Des études le disent : ne vendez pas Toronto Hydro Telecom 

La ville de Toronto et Hydro Toronto devraient faire en sorte que Toronto Hydro Telecom demeure un actif public qui travaille dans l’intérêt de la ville et de ses résidents, affirme un rapport rédigé par 3 experts.  

Pauline Niles, présidente de la section locale 1 du SCFP – qui représente 27 employés syndiqués de Telecom et 1 250 employés d’Hydro Toronto et qui a commandé l’étude – affirme que les recommandations contenues dans le rapport pourraient faire économiser à la ville des centaines de milliers de dollars par année.  

«La vente de Telecom rapporterait bien entendu une rentrée de fonds à la ville, dit Mme Niles.  Mais ce qui lui reviendra une fois que les courtiers et les banques auront prélevé leur part ne représentera qu’une fraction de sa valeur et cette vente ne pourra être renversée. Une fois ce bien public disparu, il le sera à jamais.» 

Hydro Québec : l’éolien doit être public

Les travailleurs SCFP d’Hydro Québec ont condamné la décision du gouvernement de confier à des entreprises privées les contrats de production d’énergie éolienne.   Les 4 sections locales représentant 17 500 travailleurs d’Hydro Québec réclament la nationalisation de la production de l’énergie éolienne et la mainmise sur l’ensemble de la production d’électricité de la province.   Les syndicats font campagne pour que la filière éolienne soit développée à titre d’actif public.  La campagne insiste sur les bienfaits que le Québec a retirés de la nationalisation de l’hydroélectricité.

Des résidents d’une maison de soins de Peterborough reçoivent moins de soins que ce que prétend le gouvernement  

Vous pouvez faire beaucoup de choses pour aider quelqu’un en 39 minutes.  

C’est la différence entre le temps de soins que le gouvernement dit être prodigués aux résidents d’un foyer de soins de Peterborough et ce que le SCFP affirme être la situation réelle.  

Les chiffres du gouvernement sont basés sur toutes les heures payées aux travailleurs.  Mais le calcul de ces heures inclus les vacances, les congés de maladie et les congés d’invalidité de courte durée.  

Lorsque le SCFP-Ontario a repris les calculs de façon à n’inclure que les heures véritablement travaillées, le portrait s’est avéré beaucoup moins rose que les 2 h 54 par résident par jour avancées par le gouvernement.   

Les résidents du foyer St. Joseph reçoivent une moyenne de 2 h 15 de soins par jour alors que les résidents de Fairhaven en reçoivent 2 h 17. « Et même si les soins prodigués étaient conformes à ce que prétend le gouvernement, nous serions encore loin de la norme de 3 h 30 de soins par jour par résident mise en place par d’autres provinces », affirme Candace Rennick.   

Mme Rennick – qui travaille au foyer St. Joseph à Fleming – est l’une des vice-présidentes du SCFP-Ontario.  Elle affirme : « Une augmentation du personnel du quart de nuit signifierait que nous pourrions passer d’un ratio tout à fait inacceptable de 2 travailleurs pour 50 résidents à une situation un peu plus appropriée ». 

Le SCFP se battra contre les licenciements à l’Université de Cape Breton 

La section locale 3131 du SCFP annonce qu’elle se battra contre les licenciements récemment annoncés à l’Université de Cape Breton.

Le président de la section locale 3131, Bruno McInnis, dit que les dirigeants de l’université ont basé leur décision de licencier du personnel sur une possible baisse des inscriptions au cours des 3 prochaines années.  

«Ils ont ciblé des membres du personnel qui offrent des services directs aux étudiants, mais n’ont prévu aucune compression au sein du personnel cadre », dit M. McInnis.   

M. McInnis a aussi déclaré que les membres du SCFP avaient eu trop peu de temps pour étudier les offres de retraite anticipée de la direction. 

Les autobus scolaires de l’ÎPE paralysés

Après avoir ignoré les avertissements des membres du SCFP pendant des années, les conseils scolaires de l’Île-du-Prince-Édouard ont retiré 320 autobus scolaires de la route afin de vérifier leur état de corrosion. 

Le problème a été découvert sur un autobus au cours d’une inspection de routine. La rouille qui s’était accumulée autour des roues du véhicule progressait vers le compartiment passagers.  

Lorsque les mécaniciens ont découvert un problème similaire sur d’autres autobus plus anciens, le ministère des Transports a ordonné une inspection de l’ensemble des véhicules et le retrait de la route d’environ un tiers de la flotte – tous des véhicules construits avant 1994 – à des fins de réparations.  

Le président de la section locale 1145, Miles Noye, dit que sa section locale fait depuis longtemps pression pour que le conseil remplace ses autobus tous les 12 ans. 

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