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Un récent rapport de recherche rédigé par la section locale 108 du SCFP met en garde la Municipalité régionale d’Halifax contre les énormes risques financiers que comportent les arénas et centres récréatifs en PPP.

Ce nouveau rapport du syndicat des cols bleus de la Municipalité régionale d’Halifax démontre que les arénas et les centres récréatifs réalisés en PPP font courir des risques financiers importants aux contribuables.

« Le rapport devrait alerter le conseil de la Municipalité régionale d’Halifax, affirme David Carr, président de la section locale 108 du SCFP. Il expose en détail les échecs de certains centres de loisirs et arénas qui ont laissé aux contribuables des municipalités des factures salées atteignant parfois des millions de dollars. »

Le rapport souligne notamment les faits suivants :

  • Le mois dernier, la Ville d’Edmonton a renoncé à un projet de centre récréatif en partenariat public-privé lorsqu’elle a appris que les retards de construction lui coûteraient jusqu’à deux millions de dollars par mois parce que le contrat ne prévoyait aucune garantie contre les hausses de coûts.
  • La Ville de Moncton a dû payer la construction du Fourplex de Moncton 50 % plus cher que prévu – 1,4 million de dollars sur 20 ans pour un établissement de 15 millions de dollars.
  • Les contribuables de la Ville d’Ottawa se sont retrouvés avec une dette de 12 millions de dollars après la résiliation d’une entente de partenariat public-privé avec Serco, la société qui exploite le Centre Ray-Friel.
  • Les contribuables de la Ville de Cranbrook, en Colombie-Britannique, ont subi une hausse de taxes de 7 %, cinq ans après le début d’un projet d’aréna de 4250 places qui a été marqué par de pénibles batailles judiciaires, des dépassements de coûts et des retards de construction.
« Les ententes de PPP n’offrent aucune garantie, avertit Danny Cavanagh, président du SCFP de la Nouvelle-Écosse. Contrairement à ce que tentent de vous faire croire leurs partisans, la société mère du partenaire privé peut changer en tout temps pendant la durée de l’entente. »

 

« En Ontario, les usines de traitement des eaux usées de Hamilton ont changé de mains six fois pendant les dix ans qu’a duré le contrat, ajoute M. Cavanagh. Croyez-le ou non, ces usines ont même déjà été gérées par une filiale d’Enron. »