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Mélanie Poulin, membre du conseil autochtone du SCFP, a pris la parole cette semaine dans le cadre d’un rassemblement pour KI Six, un groupe d’Autochtones incarcérés pour outrage au tribunal après avoir tenté d’empêcher des mineurs d’extraire de la platine sur leur territoire.

« Si vous découvriez soudainement des étrangers en train de creuser dans votre cour arrière et que ces étrangers vous disaient que vous n’étiez plus chez-vous, que vous pourriez continuer d’y vivre mais que ce ne serait plus vous qui prendriez toutes les décisions et ce, au nom du progrès, vous seriez probablement très choqués. Il s’agirait peut-être d’une violation de vos droits de la personne à vos yeux. Vous tenteriez peut-être même de les arrêter », a-t-elle affirmé au rassemblement.

Platinex, une société minière sise à Aurora, Ontario, invoque le « système d’entrée en franchise » de la loi minière de l’Ontario, vieille de 150 ans, pour entreprendre des travaux de forage d’exploration sur des terres que revendique la bande Kitchenuhmaykoosib Inninuwug.

Alors que la bande déposait une pétition pour la tenue de la consultation requise, la société intentait une poursuite contre la bande après que cette dernière l’a empêchée d’entreprendre les travaux de forage.

La bande a été presque acculée à la faillite par les frais judiciaires et n’a offert aucune défense aux accusations d’outrage au tribunal. Le 17 mars, six de ses membres ont été incarcérés pour avoir défié l’ordonnance de la cour.

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