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Les délégués du SCFP au sommet populaire sur le PSP ont visité le « Lower 9th ward » de la Nouvelle-Orléans hier. Ils y ont vu non seulement les dommages, mais aussi l’absence de mesures prises par le secteur public.

Trois ans après que l’ouragan Katrina ait englouti les quartiers pauvres de la ville, voici la situation :

  • Les efforts de reconstruction sont menés par des bénévoles et des ONG comme Common Ground Relief, ACORN et « Make it Right » l’organisme de Brad Pitt, plutôt que par les administrations fédérales, d’État ou locales.
  • Il a fallu deux ans pour restaurer l’eau et l’électricité.
  • La signalisation des rues a été remplacée il y a deux mois seulement.
  • Entergy, la société d’électricité privatisée, a continué à imposer des frais aux résidents de la Nouvelle-Orléans pendant les deux années où il n’y a pas eu de courant et ne rebranchera les foyers que lorsque les comptes en souffrance auront été payés.
  • Plus de 250 000 anciens résidents de la Nouvelle-Orléans vivent toujours ailleurs.

« La Nouvelle-Orléans, c’est la concrétisation du PSP, a déclaré le secrétaire-trésorier national Claude Généreux. On compte entièrement sur le secteur privé, même pour les services les plus fondamentaux. Il en résulte donc une grande insécurité pour les citoyens ordinaires, mais des droits et des pouvoirs accrus pour les grandes entreprises. »

Après la visite du Lower 9th ward, les délégués du SCFP ont pris part aux cérémonies d’ouverture officielles du sommet populaire, dans le quartier historique d’Algiers, en plus de participer à un atelier sur l’ALÉNA et sur ceux qui ont profité de Katrina.