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Le SCFP a demandé au gouvernement canadien d’inciter le gouvernement israélien à lever temporairement les sanctions économiques imposées au territoire de la bande de Gaza pour des motifs humanitaires et d’inviter les membres de la communauté internationale à en faire autant.

Les récents troubles qui se sont produits à Gaza montrent bien qu’il s’y développe en ce moment une crise humanitaire extrêmement préoccupante. Dans une entrevue accordée à la BBC, John Dugard, envoyé des Nations Unies pour la Palestine, a avoué être « particulièrement frappé par le désespoir du peuple palestinien » et a ajouté que ce sentiment était dû « à l’effet écrasant des violations des droits de la personne ».

« La situation à Gaza a d’immenses répercussions humanitaires », ont écrit le président national Paul Moist et le secrétaire-trésorier national Claude Généreux dans une lettre adressée le 14 février au premier ministre Stephen Harper et au ministre des Affaires étrangères Maxime Bernier.

Selon des informations de presse, les sanctions rigides restreignent l’accès aux soins de santé et aux services municipaux, comme la distribution d’eau potable et le traitement des eaux usées. Le carburant et l’électricité ont été coupés.

« Des dizaines de milliers de nos membres fournissent ces importants services aux familles canadiennes.  Ils sont donc bien placés pour comprendre le tort que causent ces sanctions, poursuivent-ils dans la lettre. Par conséquent, tout en reconnaissant la volatilité politique de la situation dans la région, nous demandons, une fois de plus, au gouvernement canadien de traiter cette situation comme une crise humanitaire. »