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Les dirigeants nationaux du SCFP ont demandé la libération immédiate et sans condition des étudiants et des militants syndicaux détenus en tant que prisonniers politiques dans les prisons iraniennes.

Plus de 40 étudiants militants sont détenus dans la tristement célèbre prison d’Evin à Téhéran et ailleurs, selon des rapports en provenance d’Iran. Des rumeurs circulent à l’effet que les étudiants détenus auraient été torturés.  Ces nouvelles ont sérieusement inquiété leurs familles et d’autres, incluant nos propres membres.

En outre, des militants syndicaux, dont Mahmud Saalehi, Mansur Osaanlou et Ebraahim Madadi, continuent d’être harcelés et détenus.  Il semble également, selon certains rapports, que beaucoup de femmes ont été emprisonnées pour avoir résisté à l’actuel gouvernement iranien.

« Ce n’est sûrement pas ce genre de réputation que votre pays souhaite projeter sur la scène internationale », ont écrit le président national Paul Moist et le secrétaire-trésorier national Claude Généreux dans une lettre adressée le 15 février au président Mahmoud Ahmadinejad et à deux dirigeants ayatollahs.

« Ici au Canada, nous avons été sensibilisés aux terribles conséquences de la brutalité qui sévit dans la prison d’Evin par les rapports de torture et par le décès de la photojournaliste canadienne Zahra Kazemi, ajoutent-ils dans la lettre.  Nous craignons pour la vie des détenus actuels si la situation qui nous a été signalée persiste. Nous vous prions instamment de libérer les prisonniers politiques dès maintenant. »

Au moment de mettre sous presse, une journée mondiale d’action devait être tenue le 6 mars pour exprimer la solidarité internationale avec les travailleurs iraniens. Le Congrès du travail du Canada a aussi organisé un rassemblement à Toronto.

Pour en apprendre plus sur la situation et pour ajouter votre voix à la protestation, allez à http://www.kargaran.org/ .