Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Le SCFP-Alberta a publié cette semaine un important rapport qui conteste les arguments en faveur des partenariats public-privé et détaille les coûts additionnels qui découlent du recours au secteur privé pour financer une infrastructure publique essentielle.

Le rapport, rédigé par le chercheur Hugh Mackenzie, examine les besoins prioritaires des écoles de Calgary et d’Edmonton et défend l’investissement public conventionnel pour combler ces besoins.

« Le rapport est très clair, selon D’Arcy Lanovaz, président du SCFP-Alberta. Il explique que si le gouvernement provincial accordait aux conseils scolaires les mêmes montants qu’il versera aux entreprises privées, les conseils scolaires d’Edmonton et de Calgary pourraient construire dix écoles élémentaires de plus, ou huit écoles de la maternelle à la 9e année de plus, ou jusqu’à six écoles secondaires de plus. »

Ce projet du gouvernement a été vertement critiqué. Les syndicats, les partis d’opposition, les organisations intéressées et des membres du public soutiennent que le financement privé coûtera plus cher. Au contraire, l’investissement public dans les écoles est comptable et transparent et représente la meilleure utilisation qui soit des dollars des contribuables.

« Le gouvernement Stelmach ferme délibérément les yeux sur les hausses de coût très importantes associées au financement par les PPP, poursuit M. Lanovaz. Ces problèmes ont d’ailleurs déjà entraîné l’annulation d’un projet de palais de justice en PPP. Il est indéniable que les enfants de l’Alberta ont besoin de nouvelles écoles, mais le modèle des PPP est loin d’être le meilleur choix pour les contribuables de l’Alberta. »

Doing the Math - rapport