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Le syndicat des employés de Global Television au Québec, affilié au SCFP, dénonce vigoureusement la décision de Canwest de fermer la station de Sherbrooke, de réduire au minimum la couverture à Québec, d’amputer le bulletin de nouvelles de 18h00 à Montréal et de mettre fin à l’émission du matin. La direction de Global renie donc sa promesse de maintenir une station digne de ce nom dans la capitale québécoise et réduit à des poussières les nouvelles réalisées dans la métropole. De plus, toutes les tâches de régie et de diffusion sont envoyées dans l’ouest canadien.

« C’est une perte immense pour les anglo-Québécois, déclare Anne Leclair, présidente du syndicat. On vient de sabrer dans l’offre de nouvelles locales produites en anglais au Québec. Au lieu d’informer les citoyens de ce qui se passe dans leur région, on va leur diffuser un bulletin de nouvelles largement produit à Toronto. C’est un manque flagrant de respect envers la clientèle de Global . » La représentante des employés déplore aussi la mise-à-pied de la moitié des employés qui suivra les annonces d’aujourd’hui. « Ces personnes étaient fières de leur travail et dédiés à produire des nouvelles de qualité tous les jours. Et c’est ainsi qu’on nous traite! ». Le syndicat entend analyser rapidement tous les moyens de contester ces décisions et de minimiser l’impact sur les salariés.

Le SCFP rappelle que Global Television avait obtenu une licence du CRTC pour opérer une station en anglais à Québec. Il s’agit donc d’un abandon de leur mandat initial et du reniement des engagements pris au cours des années devant le CRTC, concernant l’offre qui serait faite aux téléspectateurs québécois. Les décisions de la direction prennent effet immédiatement à Québec et Sherbrooke et s’appliqueront à Montréal en avril prochain.