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Le Syndicat canadien de la fonction publique représente environ 50 000 employés du système scolaire primaire et secondaire de la province.  Le SCFP compte plus de 100 unités de négociation dans les conseils scolaires publics, catholiques et francophones et nous représentons des employés dans presque toutes les classifications, à l’exception des titulaires de classe, des directrices et directeurs adjoints, et du personnel de direction des conseils.

 Malgré ce nombre élevé, et malgré la contribution essentielle qu’apportent les membres du personnel de soutien au système scolaire, le gouvernement semble approuver le statut réservé aux membres du SCFP dans la formule de financement et considérer qu’ils jouent un rôle quasi accessoire dans le fonctionnement harmonieux de nos écoles.  Dans sa réponse à l’une de nos membres du conseil catholique de Dufferin-Peel, qui est sur le point de perdre son emploi, le premier ministre a laissé entendre que les programmes destinés aux élèves s’amélioreront malgré les licenciements dans les rangs du personnel de soutien.  C’est une insulte au personnel de soutien et une véritable gifle assénée à une travailleuse en train de perdre son emploi.   

Nous apprécions l’occasion qui nous est offerte de présenter des recommandations pour corriger la formule de financement, mais notre enthousiasme est tempéré par le fait que, dès l’introduction de la formule, nous avons suggéré des améliorations qui ont, pour la plupart, été ignorées.  Si l’on avait tenu compte de notre avis, le système ne serait pas en crise aujourd’hui.  Nous ne pouvons qu’espérer que, cette fois, notre voix sera entendue.