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Combien d’entreprises ont adhéré au programme d’eau publique sans but lucratif des Nations Unies? Exactement aucune, après 18 mois de pressions pour réduire de moitié le nombre de personnes qui n’ont pas accès à l’eau ou à un assainissement de base.

Qui le dit? Eh bien, c’est Son Altesse Royale le Prince Willem-Alexander des Pays-Bas, président du Conseil consultatif sur l’eau et l’assainissement auprès du Secrétaire Général de l’ONU. Il l’a dit dans sa réponse à une question du secrétaire-trésorier du SCFP national, Claude Généreux, dans le cadre du Congrès mondial soulignant le 100e anniversaire de l’Internationale des services publics, hier.

Le prince a pris la parole dans le cadre d’un atelier sur les services publics en tant que responsable de la campagne de l’eau et de l’assainissement du Conseil consultatif sur l’eau et l’assainissement auprès du Secrétaire Général de l’ONU. L’objectif de réduire de moitié la population qui ne peut obtenir d’eau potable sécuritaire du secteur public est un des Objectifs du Millénaire pour le développement des Nations Unies à atteindre avant 2015. 

Il n’y a rien qui empêche une entreprise d’adhérer à la campagne pour une raison de conscience », de dire le prince. Mais jusqu’à maintenant, aucune ne l’a fait et il a reconnu que ce n’est pas une forme traditionnelle d’investissement pour des entreprises motivées par les profits.

D’autres commentatrices et commentateurs ont abordé la question du néolibéralisme et comment cela a nui aux efforts des travailleuses et travailleurs pour amener l’eau publique vers les collectivités. D’autres ont tout de même parlé de solutions comme des ententes de partenariat public-public plutôt que des ententes de partenariat public-privé.

Pour obtenir des renseignements supplémentaires, visitez www.world-psi.org/utilities et http://www.unsgab.org/.

En plus de l’atelier sur les services publics, les personnes déléguées du SCFP ont assisté à un atelier officiel sur la santé qui a démontré que le SCFP est à l’avant-plan des campagnes sur les soins de santé. Elles ont également assisté à des ateliers sur l’Iraq et la Palestine et sur la privatisation dans l’économie mondiale.

 

L’histoire de l’ISP lancée après les célébrations entourant le centenaire

 

Écrire l’histoire d’une organisation comptant 20 millions de membres dans plus de 600 syndicats de plus de 150 pays ne peut être une tâche facile.

Tant bien que mal, l’historien syndical Fritz Keller et le coauteur Andreas Hoferl l’ont fait. Le résultat est un livre de 204 pages intitulé Lutter pour les services publics : Mieux vivre dans un monde meilleur.

Publié en anglais, en français, en allemand et en espagnol, ce livre à couverture souple mentionne le Canada à deux occasions seulement dans son index. La première fois, c’est au sujet des soins de santé : comparativement aux États-Unis, « il y a toujours un consensus politique national au sujet des soins de santé comme service public. Le Canada a consacré 9,6 pour cent de son PIB sur les soins de santé en 2002 ». Le livre contient un paragraphe sur l’histoire de l’assurance-maladie.

La deuxième mention fait référence à une décision de 2006 de la Cour suprême du Canada « en faveur d’un syndicat qui a prouvé qu’Air Canada établit une distinction contre les agents de bord de sexe féminin ». Hmmm! Quel syndicat? On se le demande. Aucun nom n’est donné et peut-être pour une bonne raison.

Il est presque impossible d’identifier chaque organisation et individu dans l’histoire de l’ISP vieille de 100 ans sans oublier quelqu’un, il est donc préférable de ne pas essayer. Les auteurs se concentrent plutôt sur les enjeux et les événements qui préoccupent les groupes affiliés à la fédération syndicale mondiale depuis sa création en 1907.

Plusieurs illustrations en noir et blanc de l’artiste viennois maintenant décédé Otto Rudolf Schatz dépeignent certaines de ces batailles alors que le livre met en relief quelques réponses au sujet de l’ISP. Par exemple, comme la couverture du livre le précise, « comment l’ISP est passée d’une fédération de syndicats municipaux et publics européens, dominée par des hommes, à en une organisation ayant surtout un effectif féminin dont les groupes affiliés sont principalement dans le Sud? ».

Les célébrations entourant le centenaire incluaient du théâtre, un vidéo et des entrevues

En plus du lancement du livre, les personnes déléguées ont pu assister à des sketches sous forme de pièces de théâtre pendant 2 heures et demie montrant les travailleuses et travailleurs du secteur public au travail, à des entrevues avec les dirigeants de l’ISP et à une présentation spéciale sur les femmes au sein du syndicat mondial.

Diane Woods du Canada a parlé des deux premières conférences des femmes de l’ISP et des réussites à amener les femmes à l’ISP en tant que dirigeantes. La présidente actuelle de l’ISP, Ilya Thorn, en est un exemple.

Les célébrations ont été ponctuées de plusieurs vidéos, y compris un sur le forum des jeunes travailleuses et travailleurs qui a eu lieu dimanche. Le vidéo mettait en valeur un commentaire d’une personne déléguée du SCFP, Candace Rennick.