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Ottawa – « Nous sommes outrés de savoir que l’Association nationale des femmes et de droit (ANFD) est forcée de mettre à pied ses employés à temps plein et de fermer ses portes parce que le gouvernement de Stephen Harper prétend que l’organisme ne mérite pas de financement », de déclarer le président national du SCFP, Paul Moist.

Le gouvernement minoritaire dirigé par Stephen Harper a modifié le mandat du bureau de la Condition féminine du Canada, l’organisme qui finançait des groupes comme l’ANFD et promouvait la cause des femmes. « Quelqu’un devrait informer M. Harper des plus récentes données de recensement, d’affirmer Helen Kennedy, co-présidente du Groupe national de travail sur la participation des femmes du SCFP. Les femmes gagnent moins que les hommes qui font le même travail qu’elles, près de la moitié des ménages sont dirigés par un seul parent, habituellement une femme, et nombre de femmes n’ont pas les moyens financiers de se prévaloir de services de garde à l’enfance. »

« Notre société a encore bien du chemin à parcourir avant que des groupes de promotion de la femme tels que l’ANFD perdent leur raison d’être. Le gouvernement minoritaire de M. Harper tente ainsi de réduire les femmes au silence. Couper dans le financement de groupes respectés comme l’ANFD s’avérera avoir été une mauvaise stratégie lorsque viendra le temps de courtiser les femmes en vue d’obtenir leur vote », d’ajouter M. Moist.

En plus des nombreuses organisations régionales de condition féminine dont la fermeture est imminente, le gouvernement Harper coupera également dans le financement de plusieurs organisations nationales de promotion de la femme telles que l’Institut canadien de recherche sur les femmes (ICREF), l’Alliance canadienne féministe pour l’action internationale (AFAI) et l’Association canadienne de promotion des services de garde à l’enfance (ACPSGE).

« Nous sommes en désaccord avec le Premier ministre Harper et nous nous opposons à la décision de son gouvernement de limiter le mandat de Condition féminine Canada. Nous ajoutons notre voix à celle des millions de Canadiennes qui s’opposent à la violence au travail et à la maison, qui luttent quotidiennement pour obtenir le respect et l’égalité et qui refusent d’être réduites au silence », de conclure M. Moist.

Renseignements :

Paul Moist, président national du SCFP, 613-558-2873 (cell.)
Helen Kennedy, co-présidente du Groupe national de travail sur la participation des femmes du SCFP, 416-561-3163 (cell.)
Catherine Louli, Service des communications du SCFP, 613-237-1590 (bur.) ou 613-851-0547 (cell.)