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Le CCPA a rendu publique une étude sur la viabilité des dépenses en soins de santé. How Sustainable is Medicare? réfute l’alarmisme de l’Institut Fraser quant à l’augmentation incontrôlée des dépenses en soins de santé.

L’étude menée par l’économiste principal du CCPA-BC, Marc Lee, conclut que le vieillissement de la population ne contribue que dans une petite mesure à la hausse des coûts des soins de santé et qu’il est possible de maintenir, voire d’améliorer, le système tout en respectant les contraintes budgétaires.

« Aucune bombe démographique à retardement n’anéantira notre système de soins de santé », selon M. Lee. Voici quelques conclusions de l’étude :

  • Au cours de la dernière décennie, le vieillissement de la population n’a contribué que 0,8 % par année à l’augmentation des dépenses en soins de santé.
  • Pour maintenir les niveaux de service actuels et tenir compte de la croissance démographique, du vieillissement de la population et de l’inflation à venir, nous devrons augmenter les budgets alloués à la santé de 4,4 % par année. Il s’agit d’une hausse très abordable dans le contexte d’une croissance économique raisonnable.
  • Si les taux de croissance économique futurs sont similaires à ceux rapportés au cours de la dernière décennie, les dépenses en soins de santé exprimées sous forme de pourcentage du produit intérieur brut (PIB) diminueront en fait au cours des 50 prochaines années.
  • En allouant le même pourcentage de la production économique aux soins de santé, nous disposerons de fonds suffisants pour financer les services déjà assurés (même en tenant compte de la croissance démographique, du vieillissement de la population et de l’inflation) et aurons assez d’argent pour financer un allongement modéré de la liste des services assurés.
  • M. Lee soutient que les nouvelles technologies, les médicaments d’ordonnance et les interventions de fin de vie coûteront beaucoup plus cher au système et que les décisions concernant l’utilisation et le paiement des nouvelles technologies doivent être prises dans le cadre d’un système public.

D’autres études (voir Inside the Chaoulli ruling) démontrent que les soins de santé privés à but lucratif coûtent plus cher en échange de moins de services dans les faits et que les solutions publiques au problème des listes d’attente sont plus efficaces (voir Document d’information : Solutions aux listes d’attente dans les soins de santé).