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Des dirigeants du SCFP Québec comparaîtront devant les autorités de la CRTC pour les mettre en garde contre la convergence des médias et les menaces qu’elle représente pour la démocratie.

L’audience sur la diversité des voix se penche sur les effets de l’amalgamation des médias et de la concentration des capitaux. « Le portrait devient de plus en plus sombre, de déclarer Jean Chabot, président du conseil du secteur des communications du SCFP Québec. De plus en plus de conglomérats contrôlent le marché, la diffusion de l’information et la distribution des produits – qu’il s’agisse de journaux télévisés, de divertissement, de livres ou même de personnalités. »

D’ajouter Chabot : « Le rythme et l’étendue de la convergence ici au Canada est sans égal dans le monde industrialisé. En France ou aux États-Unis, aucune société ne pourrait devenir propriétaire d’autant de médias dans un marché unique comme c’est le cas ici.

Au Canada, tout est permis et c’est le marché qui a préséance sur l’intérêt public. »

Le SCFP prétend que le CRTC doit compenser le temps perdu en modernisant sa réglementation, en l’appliquant et en prenant les mesures qui s’imposent pour stopper la diminution du nombre de voix médiatiques.

Les risques de la convergence ne sont plus apparents qu’au sein de Quebecor Média, dont la direction utilise du contenu provenant d’autres marchés et médias pour remplir les pages du Journal de Québec, dont les employés sont en lock-out depuis avril 2007.

Entre-temps, Quebecor demande le droit de rassembler tout son contenu – télévisuel, radiophonique et imprimé – dans une suite unique qui sera reproduite dans tous les médias sans égard à la programmation locale, à la qualité ou à d’autres considérations que le bénéfice net.