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Il s’avère difficile d’obtenir de l’aide efficace lorsqu’on a décrété un lock-out contre ses propres employés.

C’est une leçon apprise à la dure par Quebecor, dont le personnel du Journal de Québec est en lock-out depuis avril.

Cette semaine, une membre de l’Assemblée nationale du Québec a tenu une conférence de presse pour dénoncer le fait que le journal lui avait fait une demande d’entrevue sous de faux prétextes.

La députée péquiste Agnès Maltais participait à un rassemblement organisé dans le cadre du Jour de la fierté lorsqu’elle a été approchée par un journaliste qui se disait à l’emploi de canoe.ca. L’entrevue qu’elle lui a accordée a paru dans le Journal de Québec le lendemain.

« C’est de la fausse représentation », a-t-elle affirmé.

Entre-temps, les employés en lock-out, qui publient leur propre journal, ont appris que le Journal de Québec publiait des communiqués de presse textuels émis par des organisations sportives.

Il appert que les réviseurs de nouvelles sportives du journal, qui ont déjà suspendu un journaliste dont le texte sentait légèrement le plagiat, éprouvent de la difficulté en l’absence de personnel.

Le journal a publié textuellement les six premiers paragraphes d’un communiqué de presse émis par un club de hockey triple A dans son numéro du 26 août sans en citer la source.