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La Commission des relations du travail du Québec a déterminé que la direction du Journal de Québec avait eu recours à des briseurs de grève (« scabs ») pendant le lock-out commencé le 22 avril.

Le Code du travail de la province interdit aux employeurs d’embaucher des travailleurs – que l’on appelle « briseurs de grève » ou « scabs » – pour faire le travail habituellement fait par les travailleurs en grève légale ou en lock-out.

Bien que les syndicats jugent la loi progressiste, en pratique, il est très difficile de démontrer qu’un employeur a recours à des briseurs de grève. Mais, le 23 août, les syndicats y sont parvenus. « C’est une grande victoire pour nous, a affirmé Denis Bolduc, porte-parole des sections locales en lock-out au journal. Je dirais même que c’est un exploit. »

La décision de la Commission (en français seulement), conclue par médiation entre Quebecor et les syndicats, nomme Dominique Turcotte, Patrick Daigle, David Gaudreault et Mathieu Roy comme travailleurs de remplacement illégaux.

Le syndicat a accepté les arguments de la direction qui soutenait que Jacques Trudel et Sylvain Roy ne faisaient pas le travail des grévistes et a retiré ses plaintes contre eux.

Denis Bolduc a invité la direction à revenir à la table de négociation. « C’est le seul endroit ou ce conflit peut se régler », a-t-il conclu.

Voir :

  • « Un conflit créé de toutes pièces par Quebecor!» pour en savoir plus.
  • MédiaMatinQuébec produit par les travailleurs lockoutés du Journal de Québec