L’eau du robinet est meilleure pour la santé, les finances et l’environnement que l’eau en bouteille – et Food & Water Watch vient de publier un nouveau rapport qui le confirme.
Take back the tap démontre que l’eau embouteillée n’est généralement ni plus propre, ni plus sécuritaire, ni meilleure pour la santé que l’eau du robinet. Bien que le rapport porte essentiellement sur des histoires et des statistiques provenant des États-Unis, il apporte tout de même des munitions aux militants de l’eau publique de partout au monde.
Les systèmes municipaux d’eau sont l’objet de vérifications plus strictes que les installations des entreprises privées, même si cette industrie tente de se draper d’une image de pureté qui au demeurant est tout à fait fausse. Le rapport veut renforcer la confiance des collectivités envers leurs systèmes d’eau et faire pression pour que les fonds nécessaires soient consentis au maintien du bon état des systèmes publics.
L’eau du robinet est si fiable que c’est très souvent ce que les entreprises embouteillent – avec un énorme profit. La pression exercée par les consommateurs a d’ailleurs forcé Pepsi à modifier l’étiquetage de son eau Aquafina de façon à ce qu’il y soit clairement indiqué qu’il s’agit d’une eau provenant du système d’eau d’une municipalité.
Take back the tap souligne aussi l’incroyable quantité de déchets et de pollution que l’industrie de l’eau embouteillée laisse derrière elle. Les carburants fossiles utilisés pour la fabrication et le transport des bouteilles contribuent de façon non négligeable aux changements climatiques.
Food & Water Watch encourage les consommateurs à revenir au robinet en choisissant cette eau plutôt que l’eau en bouteille chaque fois que la chose est possible et à appuyer une augmentation des budgets destinés à nous assurer une eau du robinet publique, propre, sécuritaire et abordable.
Pour en savoir plus sur les campagnes canadiennes contre l’eau embouteillée, rendez-vous sur le site de l’eau embouteillée de l’Institut Polaris à www.insidethebottle.org – et voyez la version à jour de Inside the bottle le rapport de l’institut.