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Le projet de construction par le privé d’une nouvelle section de l’hôpital Royal Jubilee de Victoria a rencontré un écueil financier. À la fin juillet, réclamant plus d’information, les directeurs du district régional de la capitale ont rejeté une proposition des fonctionnaires portant sur un emprunt de 108 millions à titre de contribution de la région au projet de développement.

Selon les médias, le directeur général a exprimé des doutes quant aux économies générées par les PPP par rapport aux méthodes traditionnelles de construction et d’exploitation et il a déclaré que le modèle de PPP comporte des complexités avec lesquelles le personnel n’est pas familier. Le contrat de 30 ans prévoit la privatisation du financement et de l’entretien de l’édifice.

La Coalition de la santé de Colombie-Britannique et le Syndicat des employés d’hôpitaux/SCFP ont fait parvenir un mémoire à tous les conseils qui composent le District régional de la capitale et aux différents directeurs du district. Ce mémoire souligne que même si le District régional est sollicité pour le financement de 40 % des coûts d’investissement du projet, il n’a pas eu accès à l’analyse de rentabilisation du projet, ni d’ailleurs à aucun autre détail en matière de finances.

Lors d’une récente rencontre publique, la conseillère municipale de Saanich et directrice du district régional, Judy Brownoff, a fait part de son mécontentement face à la politique de confidentialité qui entoure les projets en PPP. Imaginez avoir un partenaire d’affaires qui injecte 40 % du capital mais qui n’a pas accès à toute l’information financière. C’est une question de transparence. Je suis redevable devant les contribuables. S’il s’agit d’une si bonne affaire pour les contribuables, la direction de la santé ne devrait pas hésiter à rende les chiffres publics.

Le refus du district régional de souscrire à ce projet de privatisation constitue une bonne nouvelle dans la longue lutte pour le maintien, dans le giron public, de la nouvelle usine de traitement de l’eau de la région. Le SCFP fait partie d’une coalition qui fait campagne afin d’empêcher le gouvernement Campbell d’imposer la privatisation de ce nouveau projet.