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Le gouvernement de l’Alberta veut que le financement de la construction de nouvelles écoles soit privé, mais son projet manque de clarté à plusieurs égards, selon D’Arcy Lanovaz, président du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) de l’Alberta.

M. Lanovaz affirme qu’il est heureux que le gouvernement ait l’intention de garder publiques la propriété et le fonctionnement des écoles, qui incombent aux conseils scolaires locaux, mais que certaines questions demeurent sans réponse.

« Le gouvernement prétend que les travaux d’entretien et de réparation mineurs sont la responsabilité des conseils scolaires, mais il ne précise pas le sens de ces mots, explique D’Arcy Lanovaz. Qu’est-ce qui est majeur, qu’est-ce qui est mineur, et qui est responsable de ce que l’on qualifie de réparations majeures ? »

M. Lanovaz a comparé la situation à une hypothèque. « Je ne m’attends pas à ce que la banque prenne les dispositions nécessaires pour faire refaire mon toit sur ma maison, déclare-t-il. Je me demande à quoi pense le gouvernement s’il croit qu’une institution financière s’occupera de réparations majeures. »

Le SCFP appuie le gouvernement lorsqu’il dit vouloir que le contrôle des écoles reste dans les mains de conseils scolaires démocratiquement élus.

D’Arcy Lanovaz a avoué qu’il était soulagé d’entendre le ministre de l’Éducation affirmer que les employés de l’entretien et d’autres resteront avec les conseils scolaires, mais il dit vouloir d’autres éclaircissements de la part du gouvernement « avant d’être sûr à 100 % que tout danger est écarté ».