Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Le 7 juillet 2007 marque la moitié de l’échéance qui a été fixée pour réduire radicalement la pauvreté dans les pays en développement d’ici 2015. Le point médian de cette campagne met en lumière la nécessité pour les pays riches – incluant le Canada – d’accroître leur appui à des services publics universels.

Le dossier du Canada en la matière est honteux. Notre pays ne respecte pas les engagements qu’il a pris pour aider à mettre fin à la pauvreté dans le monde, même s’il est l’un des plus riches de la terre. Le SCFP, Oxfam Canada et Oxfam Québec font campagne pour convaincre le gouvernement fédéral d’augmenter l’aide accordée à la défense des droits de la personne et à l’éradication de la pauvreté en ayant recours à des services publics efficaces plutôt qu’à la privatisation.

En 2000, 189 gouvernements signaient la Déclaration du millénaire et s’engageaient à atteindre huit objectifs de développement du millénaire (ODM) pour réduire la pauvreté d’ici 2015.

L’atteinte de ces objectifs permettra d’améliorer la vie de millions de personnes et contribuera grandement à réduire les inégalités et la pauvreté. Les services publics – eau potable salubre, systèmes d’assainissement, soins de santé et éducation – sont des outils anti-pauvreté qui rendront les objectifs atteignables.

Plus de 20 millions de travailleurs du secteur public du monde entier participent à la campagne pour abolir la pauvreté, par l’entremise de la campagne de l’Internationale des services publics. La campagne de l’ISP fait valoir que la lutte contre la pauvreté exige des investissements publics, un secteur public fort et une main-d’œuvre bien formée et valorisée. Le SCFP est membre de l’ISP.

Pour souligner l’importance du 07.07.07, l’ISP insiste sur la nécessité de l’accès à une eau potable salubre et à des systèmes d’assainissement de base pour le monde en développement dans une nouvelle publication, intitulée L’eau, un service public.

L’ISP demande d’accroître la pression exercée sur les institutions financières internationales comme la Banque mondiale, qui favorise la privatisation en assortissant ses prêts de conditions. L’ISP invite aussi ses affiliés à trouver des opérateurs publics d’eau qui pourraient contribuer à la création de partenariats pour aider les opérateurs publics d’eau des pays en développement.

Le SCFP appuie les partenariats public-public pour promouvoir le partage des connaissances entre opérateurs publics d’eau du monde entier. Le syndicat a signé une lettre ouverte en appui à un projet des Nations Unies qui met en contact des opérateurs publics d’eau entre eux dans le but de partager les connaissances et d’accroître les compétences. Le projet vise à permettre à plus d’un milliard de personnes dans le monde en développement d’avoir un meilleur accès à une eau potable sûre et fiable.

À Saint-Jean, Oxfam, le SCFP et d’autres militants ont profité d’une course de lits d’hôpitaux tenue le 7 juillet pour attirer l’attention sur le dossier médiocre du Canada en matière d’aide internationale. Ils ont recueilli des signatures sur une pétition et des cartes postales demandant au premier ministre Stephen Harper d’accroître son aide à l’implantation de services publics dans le monde en développement.

Surveillez les comptes-rendus de la campagne sur scfp.ca.