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Le 1er juillet, de nombreux Canadiens se réuniront avec leur famille et avec leurs amis pour célébrer une journée consacrée au Canada. Ils seront dans les parcs, au bord des lacs, dans les centres-villes et dans leurs jardins. Sans doute discuteront-ils, entre autres, de ce que signifie le Canada pour eux.

La fête du Canada revêt une importance toute particulière en 2007, avec la tenue de la Journée nationale de protestation des Autochtones du Canada. Ce jour-là, beaucoup de Canadiens non autochtones et de membres du SCFP ont montré qu’ils étaient solidaires de leurs consœurs et confrères des Premières Nations du Canada. Le 29 juin, les Canadiens se sont unis pour exiger l’éradication de la pauvreté dans les communautés autochtones de tout le pays.

Les membres du SCFP ont beaucoup de raisons d’être fiers, si l’on tient compte du rôle qu’ils jouent dans certains des aspects les plus positifs de la vie au Canada, en particulier, dans la prestation de services publics comme l’eau, les soins de santé, les garderies, l’éducation, l’électricité, les bibliothèques et bien d’autres. Notre travail mérite d’être célébré aujourd’hui.

Au SCFP, nous ne tenons pas ces services pour acquis. Nous savons que pour qu’ils continuent à être offerts à tous les Canadiens, il faudra l’énergie et la détermination de la solidarité. Cette journée nous rappelle que nous devons affirmer le droit de tous à ces services publics qui assurent le dynamisme de nos collectivités.

Pendant qu’il était à Dieppe, au Nouveau-Brunswick, vendredi, avec Jean Nye, gardien du calumet de la Première Nation de Fort Folly, le confrère Claude a déclaré qu’il était important d’appuyer la Journée nationale de protestation des autochtones en réponse aux crises qui secouent les communautés des Premières Nations. Entre-temps, le confrère Paul était à Johannesburg, en Afrique du Sud, pour assister au congrès triennal du Syndicat national de la santé, de l’éducation et des travailleurs alliés. Le congrès avait lieu pendant que se tenait une grève de nos consœurs et confrères du secteur public d’Afrique du Sud, une grève qui durait depuis un mois.

Ces activités, ainsi que les nombreux moyens d’action entrepris par les membres du SCFP au pays et à l’étranger cette année, nous rappellent que nous devons sans cesse lutter pour les droits des travailleurs. Pensez à la magnifique victoire que nous avons remportée à la Cour suprême du Canada le 8 juin; au soutien que nous avons accordé au CTC dans sa démarche pour faire adopter la loi anti-briseurs de grève, que le Parlement a rejeté de peu; à la campagne « Fait au Canada – Emplois »; et aux activités entreprises par le SCFP pour appuyer la résolution du NPD sur un système universel de garde d’enfants au Parlement canadien. Ce sont ces moyens d’action qui édifient la solidarité.

Nous menons une lutte pour des droits et des services fondamentaux et contre la privatisation partout au pays—une lutte qui est bien illustrée par la bataille pour la liberté de la presse contre le géant des médias Quebecor à Québec. Et nous appuyons les moyens d’action entrepris au pays dans les communautés autochtones et à l’étranger, dans des pays comme l’Afrique du Sud, où la lutte pour mettre en place des services publics de qualité s’inscrit dans le processus d’édification du pays.

Le 1er juillet, nous songerons aux liens étroits qui unissent tous les travailleurs, où qu’ils vivent dans le monde. Nous souhaitons à tous les membres du SCFP et à tous les Canadiens une excellente fête du Canada, empreinte de réflexion et de paix.

Paul Moist
Président national

Claude Généreux Secrétaire-trésorier national