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Lors du 45e Congrès annuel du SCFP-Ontario le débat autour du Groupe de travail national sur la participation des femmes du SCFP a été vif et positif.

Les gens qui ont pris la parole aux micros, dont plusieurs prenaient la parole pour la première fois dans le cadre d’un congrès, ont fait preuve d’une certitude sans équivoque à l’effet que si nous voulons que le travail de ce comité ait un impact, il faut un engagement de financement en soutien aux recommandations du Groupe de travail national sur la participation des femmes. Plusieurs personnes ont aussi souligné que cette initiative ne doit pas contribuer qu’à renforcer le pouvoir des femmes, elle doit le faire pour l’ensemble de la diversité des femmes, y compris les femmes de couleur, les femmes handicapées, les femmes transgenres, les femmes jeunes et les lesbiennes.

Les recommandations du Groupe de travail national sur la participation des femmes incluent la création de deux nouveaux postes de dirigeantes nationales et de quatre nouveaux postes de vice-présidentes régionales afin d’assurer une représentation minimale des femmes au sein du Conseil exécutif national. Toutefois, comme l’a souligné une déléguée : « Il ne s’agit que d’un point de départ destiné à assurer la présence de femmes aux conseils provinciaux et fédéral. Une fois ce pas franchi, le véritable travail commencera. »

Les délégués qui ont pris la parole ont formulé un certain nombre de recommandations dont la réalisation d’une vérification destinée à mesurer les progrès accomplis, la mise au point d’un modèle destiné aux petites sections locales pour l’application des recommandations du groupe de travail ainsi qu’une solide orientation quant à la façon dont le SCFP peut faire campagne pour obtenir les modifications aux lois permettant d’aborder avec efficacité l’enjeu des droits sur les lieux de travail.

Le groupe de travail a entrepris son sondage lors de la Journée internationale des femmes de 2006. Plus de 4 653 membres du SCFP ont complété le sondage, ce qui en a fait la consultation la plus importante jamais menée par le SCFP. Lorsqu’on lui a demandé pourquoi il était vice-président du groupe de travail, le président national du SCFP, Paul Moist, a répondu que son rôle était de s’assurer que le groupe dispose des ressources nécessaires et que le syndicat pèse de tout son poids pour que le groupe de travail mène à bien son mandat.