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Le confrère Claude Généreux était l’un des trois trésoriers qui prenaient place sur la scène à la soirée d’ouverture du congrès annuel du SCFP-Ontario.

Après les discours de Fred Hahn, du SCFP-Ontario, et d’Irene Harris, de la FTO (Fédération du travail de l’Ontario), Claude Généreux a souligné l’unité, la générosité et la coopération qui ont toujours été des éléments importants de la force et de la réussite du SCFP.

« Nous sommes forts parce que nous nous soutenons les uns les autres et parce que nous travaillons ensemble », a-t-il déclaré.

Le confrère Généreux a évoqué les batailles qu’ont menées et que mènent toujours les membres du SCFP dans différentes régions du pays contre de puissants intérêts pour qui les profits passent avant des services publics de qualité.

Il a mentionné la générosité dont ont fait preuve les membres du SCFP de partout envers les 280 employés du Journal de Québec, qui appartient à Sun Media, une entreprise de la famille Quebecor.

Pour mettre en lumière la profonde générosité des membres du SCFP, le confrère Généreux a remis un don additionnel de 10 000 $ au Fonds de bourses Bev-Smale. Plus tôt dans la soirée, Fred Hahn avait déjà annoncé que le Fonds avait réussi à amasser 25 000 $ et qu’il espérait pouvoir augmenter significativement ce montant avant la fin du congrès de 2007.

« Les enjeux sont élevés, a déclaré le secrétaire-trésorier national aux plus de 750 délégués et invités. Et nous devons repousser de très puissantes menaces. »

Citant les immenses succès remportés par les membres et le personnel de l’Ontario au chapitre des négociations de conventions collectives et des ripostes aux tentatives de privatisation, Claude Généreux a affirmé qu’en Ontario comme dans le reste du Canada, le SCFP doit s’attendre à subir d’autres assauts de la part des privatiseurs.

« Les puissants intérêts de Bay Street et de Wall Street étendent leurs menaçantes tentacules dans chaque région du Canada », a-t-il précisé.

Le confrère Généreux a aussi abordé la question des prétendus accords commerciaux entre la C.-B. et l’Alberta (TILMA) et la volonté affirmée de conclure de tels accords dans les provinces de l’Atlantique (Atlantica) et entre l’Ontario et le Québec. Pour Claude Généreux, il est évident que ces accords visent à briser le secteur public.

Le secrétaire-trésorier national a souligné avec force l’importance pour le SCFP de reconnaître son caractère national pour tirer profit de la force de ses 560 000 membres.

« Nous ne gagnerons pas [les batailles contre la privatisation] une province à la fois, parce que les intérêts commerciaux ont trouvé une nouvelle façon de privatiser grâce à ces accords interprovinciaux – des accords qui enlèvent aux collectivités leur pouvoir démocratique pour donner carte blanche au marché. »

 

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