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La visite des lockoutés du Journal de Québec a électrisé le congrès hier. Dans un premier temps, le conseiller Sylvain Blanchette a expliqué que les 260 cadenassés auraient bien voulu être présents, mais que l’exiguïté de la salle avait convaincu la direction de se limiter à une délégation réduite. Il a ensuite souligné le courage et la discipline des salariés du Journal mis en lock-out le 22 avril.

Le porte-parole des trois syndicats, Denis Bolduc, a ensuite expliqué comment Quebecor a fabriqué ce conflit de toutes pièces. Il a rappelé, entre autres, l’embauche, en septembre, de 14 cadres «en une seule journée» et les demandes patronales exigeant des dizaines de coupures de postes. Bref, plus de patrons et des dizaines d’employés en moins! Faut croire que la productivité des cadres de Quebecor est en chute libre… Il a aussi souligné qu’en 40 ans au Journal, pas une seule journée de travail n’avait été perdue et qu’aucun des syndicats n’avait même cherché à obtenir un mandat de grève.

Ses explications sur le déclenchement du lock-out ont provoqué quelques rires quand il a raconté qu’une quarantaine de gardiens de la compagnie Kolossal attendaient de pied ferme les hordes de manifestants… qui ne sont jamais venues.

Rappelons enfin que les syndicats qui désirent soutenir les lockoutés doivent faire leur chèque à l’ordre du SCFP-Québec/Fonds Employés Journal de Québec et le faire parvenir à l’adresse suivante : SCFP, Soutien aux employés du Journal, 565 boulevard Crémazie Est, bureau 7100, Montréal (Québec) H2M 2V9. Ovation debout pour Lucie Butler, présidente du personnel de bureau, Jocelyne Martineau, présidente des employés de l’imprimerie, Denis Bolduc président de la rédaction et porte-parole des trois syndicats du Journal de Québec et le président du SCFP-Québec, Mario Gervais.