Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Le 25e congrès du SCFP-Québec s’est ouvert aujourd’hui, pendant que les travailleurs du Journal de Québec membres du SCFP maintiennent leurs moyens de pression contre l’un des grands barons des médias, Pierre-Karl Péladeau. Leur moyen d’action consiste à produire le tout premier journal libre à Québec – MédiaMatin.

Paul Moist, président national du SCFP, et Claude Généreux, secrétaire-trésorier du syndicat, ont transmis leurs salutations aux délégués, aux travailleurs en lock-out du Journal de Québec et aux autres travailleurs qui résistent aux concessions aux tables du Québec et dans le reste du pays.

M. Moist a averti Pierre-Karl Péladeau, les autres chefs d’entreprise et les élus du Québec et d’ailleurs au pays que les 560 000 membres du SCFP appuient sans réserve les nombreuses luttes en cours contre la privatisation et les concessions.

« Au Québec comme dans le reste du Canada, particulièrement en Colombie-Britannique, les soins de santé sont menacés, a affirmé Paul Moist aux délégués. Et les membres du SCFP ripostent. »

Il a aussi vanté l’extraordinaire campagne menée par des travailleurs d’Hydro pour garder l’énergie éolienne publique.

Jacques Parizeau, ancien premier ministre péquiste du Québec, devait prendre la parole au congrès mais, pour des raisons de santé, sa participation a dû être annulée. Bernard Chabot, journaliste à TVA et membre du SCFP, a livré le discours que devait prononcer M. Parizeau. Donné sous forme de survol historique, le discours a mis en lumière l’importance des services publics pour la santé sociale et économique à long terme d’une société.