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OTTAWA – Le plus grand syndicat du Canada invite les députés à prendre la bonne décision en matière de garderies et à adopter le projet de loi C-303.

« Le Canada n’a pas de quoi être fier de son histoire en matière de garderies. Le sous-financement et l’absence de volonté politique nous ont relégués au tout dernier rang des pays industrialisés à ce chapitre. Mais le projet de loi C-303 nous offre la chance, comme pays, d’écrire une page d’histoire en mettant en place un système d’excellence », affirme Jamie Kass, présidente du Groupe de travail du SCFP sur les garderies. Mme Kass et Shellie Bird, éducatrice en garderie d’Ottawa, ont présenté un mémoire au comité parlementaire qui étudie la Loi sur les services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants.

Le projet de loi C-303, qui émane d’un député du NPD, jetterait les bases d’un système de services de garde et d’apprentissage des jeunes enfants responsable et de grande qualité.

« Il faut une loi pour enchâsser un système pancanadien de garderies afin d’éviter qu’il soit annulé par une simple conférence de presse, comme l’a fait Stephen Harper à notre tout nouveau système dès son assermentation », a soutenu Jamie Kass. Le SCFP reconnaît qu’une loi ne suffit pas à créer un système et il réclame la hausse du financement fédéral nécessaire à l’atteinte de la qualité des services prévue dans le projet de loi C-303.

« Une loi assurerait l’obligation de rendre compte et la transparence – des pierres angulaires du programme électoral des conservateurs qui semblent s’être effritées depuis en ce qui a trait aux services de garde à l’enfance, précise Mme Kass. Ce gouvernement se contente de transférer de l’argent aux provinces, sans obligation ni cadre de travail pour l’établissement des programmes. Il a même abandonné le concept d’union sociale. »

Le projet de loi C-303 limite l’expansion des garderies à but lucratif, une mesure qui protège le Canada contre les différends en matière de commerce international et qui assure des services de la plus haute qualité, selon Jamie Kass. Le mémoire du SCFP rappelle l’échec de l’Australie au chapitre des garderies à but lucratif.

« En Australie, où la majorité des garderies étaient autrefois sans but lucratif, 70 pour cent des services de garde à l’enfance appartiennent maintenant à des entreprises commerciales, surtout à une chaîne de garderies qui est la plus grande du monde. Compte tenu des faits solides qui démontrent que des services de qualité supérieure sont liés à la prestation sans but lucratif, il n’est pas étonnant que le dernier rapport de l’OCDE accorde des notes si faibles à l’Australie, ajoute Mme Kass. Nous ne voulons pas voir proliférer les garderies commerciales à grande surface au Canada, des garderies qui accordent plus d’importance au rendement versé aux actionnaires qu’à la qualité des services. »

« Le projet de loi C-303 insiste sur la qualité et nous tenons à souligner les liens qui existent entre des soins de qualité et de bons salaires et conditions de travail », ajoute Shellie Bird, membre de la section locale 2204 du SCFP et éducatrice en garderie depuis de nombreuses années. Nous devons investir dans la main-d’œuvre des services de garde et recruter et maintenir en poste les personnes les plus compétentes et les mieux formées qui soient, car ce sont elles la clé du succès d’un système national de garderies. »

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Pour de plus amples renseignements : Catherine Louli, SCFP-communications, 613-236-1590, poste 268 ou 613-851-0547 (cell.); Jamie Kass, 613-236-7230, poste 7913; Shellie Bird, section locale 2204 du SCFP, 613-233-0228

Visitez scfp.ca/childcare pour en savoir plus.

C303_brief_F.pdf