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Un nouveau rapport du bureau national de vérification du Royaume-Uni sur les PPP a incité le magazine The Economist – à qui l’on ne peut pas reprocher de défendre des causes trop progressistes – à affirmer que les PPP britanniques, appelés IFP, sont « mauvais et ne s’améliorent pas ». Près de 800 ententes ont été signées depuis 1992, pour une valeur combinée de plus de 55 milliards de livres.

La lecture du rapport a suscité l’inquiétude au siège du Economist. Selon le magazine, le bureau de vérification a constaté que les projets n’avancent pas plus vite – en fait, la période de soumission moyenne pour un IFP est de 34 mois. « Les contrats sont souvent modifiés après le choix du dernier soumissionnaire, éliminant ainsi la discipline de la concurrence. Des départements sous-estiment régulièrement le coût des conseils professionnels, en général d’autour de 75 pour cent. En plus de refiler les coûts aux contribuables, ce genre de problèmes peut décourager les entreprises qui veulent présenter une soumission pour les travaux. Avant 2003, 85 pour cent des projets d’IFP attiraient trois soumissionnaires ou plus. En 2006, cette proportion avait chuté à 67 pour cent. »

The Economist craint – avec raison – que ces conclusions fournissent des munitions aux critiques qui soutiennent que les IPF ne sont rien de plus qu’un « truc de comptabilité ».