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L’État du Texas a mis fin à son contrat avec Accenture. Cette histoire rappellera bien des souvenirs aux travailleurs des services sociaux de l’Ontario. La privatisation d’une partie des services sociaux du Texas devait permettre à l’État d’économiser en plus d’améliorer les services offerts aux familles. Pourtant, des milliers de Texans parmi les plus vulnérables se sont vu refuser des prestations et l’État n’a pas économisé un sou.

Accenture avait signé une entente visant à remplacer de nombreux bureaux d’aide sociale par des centres d’appels gérés par le secteur privé. Mais très tôt, il y a eu des échéances irréalistes, des compressions budgétaires, des gaffes de l’entrepreneur, une campagne d’éducation publique mal conçue et des complications à cause des logiciels achetés par le gouvernement.

Dave McCurley, cadre d’Accenture, a témoigné devant un comité du gouvernement. Il a affirmé que les problèmes liés aux logiciels et un nombre plus élevé que prévu d’appels reçus aux centres au début de la dernière année avaient été « la goutte qui a fait déborder le vase ».

Entre-temps, Alec Davis, un employé de l’État qui est évaluateur d’admissibilité depuis 14 ans et qui travaille à un centre d’appels d’Austin, affirme qu’il a vu des employés de l’entrepreneur privé faire très peu d’efforts pour aider les demandeurs d’aide. « Le travail accompli par les employés de l’État au fil des ans a été bien meilleur que ce que l’on veut bien reconnaître », a-t-il ajouté.

Tiré de dossiers de l’AFSCME