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Corporation Sun Media a décrété un lock-out à l’encontre de son personnel de rédaction, de ses journalistes et de ses photographes cette semaine. L’employeur semble juger que, dans le fonctionnement d’un grand groupe médiatique, ces gens sont superflus et il continue allègrement de publier le journal chaque jour, en utilisant des articles pris sur le fil de presse et en ayant recours à des rédacteurs pigistes.

Eh bien, il vient de perdre l’une de ses pigistes.

En effet, Lise Payette, écrivaine féministe et femme politique, a retiré sa chronique du Journal. Elle a d’abord demandé que sa chronique ne soit pas publiée pendant le lock-out, mais on lui a répondu qu’elle était liée par contrat. Elle a donc remis sa démission au journal. Le SCFP remercie Mme Payette pour sa détermination inébranlable à défendre ses principes.

Nous n’avons pas constaté la même solidarité à l’endroit des lockoutés de la part des autres chroniqueurs du Journal. Même Sheila Copps, qui a pourtant été élue à maintes reprises dans une ville de syndicats, semble réticente à renoncer à un chèque de paie pour faire preuve de solidarité.

Les travailleurs syndiqués du Journal de Québec ne menaçaient pas de déclencher la grève et pas un seul jour de travail n’a été perdu à cause d’un conflit de travail depuis la création du journal, en 1967.