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Dès la première journée du congrès annuel du SCFP de la Nouvelle-Écosse,  des voix de toute la province faisaient écho aux sentiments des membres d’un bout à l’autre du Canada. Le rassemblement de cette année a lieu à Yarmouth, sur la rive sud de la Nouvelle-Écosse.

Les délégués ont débattu de résolutions et de rapports de comités qui demandaient aux membres d’organiser plus de campagnes. Les membres se préparent à poursuivre leurs efforts de résistance à la privatisation et aux accords de commerce interprovinciaux, et à exiger un programme de garderies universel et une eau potable limpide, distribuée et contrôlée par le secteur public.

Dans son discours, le président national Paul Moist a félicité les délégués pour les succès incroyables remportés dans les négociations au cours de la dernière année. Il a souligné en particulier les intenses négociations dans le secteur de la santé qui ont donné lieu à une grande victoire au chapitre du régime de retraite. Les travailleurs des conseils scolaires de la Nouvelle-Écosse ont reçu des félicitations pour leur participation aux négociations provinciales.

Paul Moist a critiqué le gouvernement de la Nouvelle-Écosse pour son dernier budget régressif. « Rien dans le dernier budget provincial pour les garderies, ni pour l’éducation postsecondaire, a-t-il déploré. Quelle honte. Le SCFP continuera à insister sur l’importance des garderies tant qu’il le faudra. Des services de garde à l’enfance nationaux et universels sont une priorité pour notre syndicat.

Les femmes du SCFP ont aussi fait entendre leur voix haut et fort aujourd’hui pendant le débat sur les résolutions liées aux garderies. En outre, au déjeuner annuel des femmes, la conférencière invitée était Beth Diamond, éducatrice en garderie, mère monoparentale, membre de l’exécutif de sa section locale et organisatrice d’un rassemblement qui a eu lieu dernièrement devant la législature pour protester contre le peu d’attention accordé par le gouvernement aux services de garde à l’enfance en Nouvelle-Écosse. « Pour ces éducatrices en garderie – qui ne gagnent déjà pas beaucoup d’argent – le fait de renoncer à une journée de salaire pour participer au rassemblement devant la législature provinciale envoie un message très clair au gouvernement MacDonald », a affirmé Mme Diamond.

Beth Diamond, Child care worker

Nous en avons assez d’être ignorées et nous n’accepterons plus de ne toucher que des salaires de misère. Nous méritons un salaire, des avantages sociaux et un régime de retraite décents », a-t-elle ajouté.

Le déjeuner a aussi accueilli Brian O’Neil, membre du personnel d’Oxfam et membre du SCFP, qui a parlé de la campagne conjointe entre les deux organisations pour lutter contre la pauvreté dans le monde.

Le Groupe de travail national du SCFP sur la participation des femmes http://www.scfp.ca/nwtf/ a présenté un excellent exposé aux délégués et a été récompensé par un appui unanime aux 44 résolutions que ses membres se proposent de présenter au congrès national.

Le congrès de la Nouvelle-Écosse se poursuit jusqu’à mercredi. Les prochains congrès seront ceux de Terre-Neuve, de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec, de la Colombie-Britannique et de l’Ontario.