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Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) prédit un avenir sombre si nous n’arrivons pas à ralentir et à stopper le changement climatique.  Le GIEC est un organisme des Nations Unies responsable de résumer les connaissances scientifiques sur le changement climatique.  Le nouveau rapport a été rendu public le 6 avril 2007.

Sous-titré « Bilan 2007 des changements climatiques : conséquences, adaptation et vulnérabilité », le rapport porte sur les effets d’un changement climatique hors de contrôle.  La majorité de ces effets laissent entrevoir des perturbations environnementales, sociales et économiques très graves pour toute la planète, les régions pauvres étant celles qui souffriront le plus.

Le GIEC souligne les effets suivants :

· Les régions du monde touchées par la sécheresse s’étendront.
· Les épisodes de précipitations intenses augmenteront, ce qui accroîtra les risques d’inondation dans de nombreuses régions.
· Les approvisionnements mondiaux en eau diminueront radicalement, à cause de la fonte des glaciers et de la couverture neigeuse, et d’une évaporation accrue de l’eau due aux températures de surface plus élevées.  Les pénuries d’eau pourraient toucher 1 milliard de personnes d’ici 2020.
· L’élévation du niveau de la mer mettra des millions de personnes à risque d’inondation et de déplacement.
· Les régions les plus pauvres seront plus à risque, car les effets du changement climatique se combinent à d’autres stresseurs comme la pauvreté, l’accès inégal aux ressources, l’insécurité alimentaire, les conflits et l’incidence de maladies comme le VIH-SIDA, qui augmenteront radicalement la vulnérabilité des populations.

Un résumé du rapport énonce ce qui suit : « Un changement climatique non contrôlé serait susceptible d’excéder, à long terme, la capacité des systèmes naturels, dirigés et humains à s’adapter. »  En langage clair, cela signifie qu’à moins que nous ne prenions les mesures qui s’imposent pour ralentir le changement climatique, la Terre ne pourra plus supporter la civilisation humaine.

Le Comité national du SCFP sur l’environnement a axé son travail sur le changement climatique.  Le Comité collabore à la rédaction de nouveaux documents sur l’atténuation du changement climatique au travail.  Les membres du SCFP recevront de l’information pour leur permettre d’agir sur le changement climatique au travail, aidant ainsi à rediriger notre société vers un avenir écologique plus stable.  Le dernier rapport du GIEC montre qu’un travail urgent est à faire et qu’il faut le faire maintenant.
Sepb 491