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OTTAWA – Les travailleurs et les parents canadiens se préparent à mettre de la pression sur Stephen Harper et son gouvernement maintenant qu’ils ressentiront le plein impact des coupures draconiennes dans les services de garde. L’abrogation par le gouvernement conservateur de transferts totalisant 1 milliard $ pour les services de garde entre en vigueur demain, le 31 mars.

« Stephen Harper a coupé le financement des services de garde pour ensuite se cacher derrière un méli mélo gâché d’allègements fiscaux pour les entreprises et de chèques imposables pour les parents. Aucune de ces mesures ne livre aux Canadiens le système de services de garde de qualité dont ce pays a si désespérément besoin », affirme le président national du SCFP, Paul Moist.

D’un bout à l’autre du pays, des membres du SCFP manifestent pour dénoncer ces coupures. Ces manifestations sont organisées par la coalition Code bleu pour les services de garde.

En 2006, M. Harper a annulé les ententes conclues entre le gouvernement fédéral et les provinces, lesquelles jetaient les bases d’un système réglementé de services d’aide précoce à l’apprentissage et de garde de grande qualité et sans but lucratif. Ces ententes ne seront plus financées à compter du 31 mars.

« Le budget fédéral alloue 250 millions $ aux provinces, mais ce n’est pas assez et rien ne garantit que les fonds seront consacrés aux services de garde, ajoute M. Moist. Cette coupure mine gravement notre espoir de voir les services de garde faire l’objet du prochain programme social du Canada. »

La perte de 1 milliard $ en financement nuira aux efforts des parents membres du SCFP à la recherche de services de garde. De plus, c’est une mauvaise nouvelle pour les travailleurs des services de garde qui doivent lutter pour offrir des services de qualité. Nombre de ces travailleurs sont des membres du SCFP.

« Les études démontrent que le meilleur moyen d’assurer la qualité des services est d’offrir de bons salaires et de bonnes conditions de travail. Pourtant, le secteur éprouve de la difficulté à recruter et à conserver des travailleurs spécialisés et expérimentés. Cette coupure ne fera que rendre plus instable un système déjà fragilisé. En l’absence d’investissements adéquats et soutenus, nous ne pourrons bâtir un système qui donne à nos enfants le meilleur départ possible dans la vie », commente M. Moist.

Le SCFP réclame que le montant de 1,2 milliard $ soit reconduit dans le budget et demande au gouvernement de mettre en place le système pancanadien de services de garde établi dans le projet de loi C-303. Il est tout aussi crucial que les provinces continuent d’exercer de la pression sur le gouvernement fédéral et mettent en place des services de garde de qualité sur leur territoire.

« Les conservateurs ont tout gâché dans le dossier des services de garde. Stephen Harper est mieux d’être prêt à encaisser la colère des parents et des travailleurs. Et il devrait commencer à s’inquiéter, car lui et son gouvernement risquent de se faire brûler le jour des élections », de conclure M. Moist.

Visitez scfp.ca/childcare pour consulter une analyse du budget et d’autres renseignements utiles.

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Renseignements : Paul Moist, président national du SCFP, 613-558-2873; Claude Généreux, secrétaire-trésorier national et porte-parole francophone du SCFP, 514-884-5074; Catherine Louli, service des communications du SCFP, 613-851-0547