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OTTAWA – Aux prises avec un bulletin d’échecs sur toute la ligne, le premier ministre Stephen Harper devra adopter une nouvelle approche aux services de garde, y compris un réinvestissement considérable dans le système, selon le président du plus grand syndicat du Canada.

« L’ère des paroles creuses et des plans bâclés est révolue. Le moment est venu pour un changement de politique, une politique qui mettra en place le système de services de garde à l’enfance dont les familles canadiennes ont si désespérément besoin », affirme le président national du SCFP, Paul Moist en réaction au bulletin d’évaluation déposé aujourd’hui par la coalition Code bleu pour les services de garde. M. Harper n’y reçoit que de piètres résultats et des échecs.

« Ce bulletin confirme ce que me disent nos membres. Malgré que Stephen a mis les chèques à la poste, les travailleurs ne peuvent toujours pas obtenir les services de garde dont ils ont besoin », d’ajouter M. Moist.

Le SCFP joue un rôle central au sein d’un groupe de travail d’envergure qui se penche sur le rôle syndical des femmes.

« Dans le cadre de nos consultations, toutes nos membres ont affirmé que l’absence de services de garde de qualité représente un obstacle majeur qui les empêche de participer à la vie communautaire et syndicale. Et c’est une réalité rapportée par des femmes à l’échelle pancanadienne », explique-t-il.

Au total, 75 pour cent des mères d’un enfant âgé de trois à cinq ans occupent un emploi rémunéré. Les mères au travail doivent composer avec une double charge de travail alors qu’elles tentent de trouver un équilibre entre leurs responsabilités professionnelles et familiales. Plus du tiers des mères de 22 à 44 ans qui travaillent à temps plein affirment que le manque de temps leur cause énormément de stress.

« Il ne s’agit pas uniquement de mieux concilier famille et travail. C’est une question fondamentale d’accès et d’égalité. Les services de garde ouvrent des portes aux femmes à faible revenu et aux femmes marginalisées. Non seulement M.Harper empêche-t-il le système de progresser, mais aussi il est en train de démolir les services de garde déjà en place au fur et à mesure que des places sont éliminées faute de financement adéquat, ajoute M. Moist.

La cote de popularité de M. Harper auprès des électrices est en baisse. Ce bulletin laisse entrevoir la possibilité d’une descente aux enfers à moins qu’il ne se mette au travail pour élaborer un véritable système de services de garde. »

Le SCFP appuie les revendications de la coalition Code bleu, notamment de rétablir le financement pluriannuel des services de garde aux provinces, de remplacer « l’Initiative sur les places en garderie » inefficace par des transferts de capitaux dédiés, de promulguer une loi fédérale sur les services de garde et de mettre en place des mesures efficaces de soutien du revenu pour les familles canadiennes.

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Renseignements : Paul Moist, président national du SCFP, (cell.) 613-558-2873; Catherine Louli, Service des communications du SCFP, (cell.) 613-851-0547