Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

La Coalition ontarienne de la santé demande au ministre de la Santé d’empêcher une clinique à deux vitesses d’attirer les médecins et les infirmières hors du système public pour s’occuper de riches resquilleurs.

La clinique « Health for Life » a ouvert ses portes le 12 décembre. L’établissement exige des frais initiaux de 2500 $, et 2000 $ par année par la suite pour l’accès à des services de santé améliorés. Le marketing de ces cliniques médicales de type « boutique » cible habituellement ceux que l’on appelle les « riches en santé » ou les « riches inquiets ».

« À notre avis, même à ce stade, la publicité de la société semble contrevenir à la Loi de 2004 sur l’engagement d’assurer l’avenir de l’assurance-santé car elle offre un accès préférentiel à des services de santé assurés », a expliqué Ross Sutherland, infirmier et co-président de la Coalition de la santé de Kingston.

« De plus, la Loi canadienne sur la santé exige que la province assure un accès égal aux soins de santé médicalement nécessaires. Si des violations sont démontrées, la clinique risque d’écoper d’amendes en vertu de la loi ontarienne, en plus de voir réduire ses transferts du gouvernement fédéral prévus dans la Loi canadienne sur la santé. Tout médecin qui vend des services à deux vitesses risque l’imposition d’amendes et de mesures disciplinaires pour faute professionnelle. »

« Nous pensons que cette situation contrevient à l’éthique et qu’elle est illégale et destructive, et nous demandons au gouvernement McGuinty de prendre immédiatement les mesures qui s’imposent pour y mettre fin », a-t-il ajouté.

Pour en savoir plus sur la contestation de la coalition.